Dans votre livre, "Faites sauter la banque !" (Stock, 2014), vous dressez un portrait au vitriol des banquiers. La crise n’a rien changé ?
Les patrons des grandes banques eux, n’ont pas souffert de la crise ! Les bonus ont été plafonnés, parfois de manière conséquente, mais pas toujours. Et dans le même temps leurs salaires ont explosé. Il y a en France une réelle entente entre le pouvoir politique et la finance qui empêche de réformer le système. Emmanuel Macron était banquier d’affaire avant d’entrer au gouvernement. Mais ce n’est rien comparé à l’influence qu’a pu avoir Michel Pébereau, l’ancien président de la BNP ! Ces vases communicants permanents entre la politique et la banque rejaillissent à tous les niveaux. C’est cela le plus pervers. Cela va du directeur de cabinet au chargé de dossiers.
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Les patrons des grandes banques eux, n’ont pas souffert de la crise ! Les bonus ont été plafonnés, parfois de manière conséquente, mais pas toujours. Et dans le même temps leurs salaires ont explosé. Il y a en France une réelle entente entre le pouvoir politique et la finance qui empêche de réformer le système. Emmanuel Macron était banquier d’affaire avant d’entrer au gouvernement. Mais ce n’est rien comparé à l’influence qu’a pu avoir Michel Pébereau, l’ancien président de la BNP ! Ces vases communicants permanents entre la politique et la banque rejaillissent à tous les niveaux. C’est cela le plus pervers. Cela va du directeur de cabinet au chargé de dossiers.
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