La compétition pour attirer les talents dans les services financiers est un sujet récurrent depuis des années. Cette lutte pour les profils les plus qualifiés s'est intensifiée récemment, conduisant les entreprises à accélérer leurs processus de recrutement pour répondre aux défis actuels. En 2020, un rapport de McKinsey prévoyait une hausse de 6 % des emplois dans les secteur des services financiers et des assurances d'ici 2030, une prévision encore pertinente aujourd'hui. Toutefois, les transformations récentes du paysage économique ont modifié les enjeux et les stratégies de recrutement dans cette industrie.
Un changement rapide
Le secteur des services financiers a dû faire face à de grands changements ces dernières décennies. Circonstances économiques défavorables, impact des politiques gouvernementales, bouleversements réglementaires, vagues de fusions et d’acquisitions : de tels changements ont en effet bouleversé l’industrie.
Les événements de ces cinq dernières années, tel que la pandémie de COVID-19, ont accéléré l’adoption de pratiques flexibles en matière d’organisation du travail, et ont considérablement modifié les habitudes des consommateurs. À l’heure actuelle, l’industrie tente de se transformer pour faire face à des changements et défis de plus grande envergure. Sans surprise, le principal catalyseur de cette transformation est la technologie.
L’impact de la technologie
En poussant les consommateurs à basculer vers la banque en ligne et mobile, la pandémie de COVID-19 a accéléré l’adoption de services bancaires digitaux. Il a donc fallu investir massivement dans des infrastructures numériques et la cybersécurité, et embaucher des candidats capables d’exploiter ces technologies et de maximiser leur ROI.
Dans le même temps, l’introduction de réglementations bancaires ouvertes telles que la DSP2, qui permet à des fournisseurs tiers d’accéder à des données bancaires avec le consentement des clients, a poussé à proposer des services financiers de nouvelle génération. Ainsi, avec ce nouvel environnement concurrentiel, les entreprises de fintech ont explosé. Elles proposent des solutions réellement innovantes : portefeuilles numériques, prêts entre particuliers, robots-conseillers et autres services basés sur la blockchain.
Ces entreprises créent des produits et services qui font réellement écho aux besoins de l’industrie, et surtout des consommateurs. Elles révolutionnent un secteur qui paraissait essoufflé et à l’arrêt, en résolvant des problèmes concrets et en mettant en lumière de nouvelles opportunités. Et bien qu’elles ne soient pas épargnées par les problématiques de recrutement, ces nouvelles entreprises attirent les talents hautement qualifiés et créatifs. Ainsi, une fintech innovante et challengeante sera plus attrayante qu’un fournisseur de services financiers traditionnel avec une vision de l’avenir moins excitante.
L’IA : l’agent de rupture par excellence
Bien entendu, nouvelles technologies et Intelligence Artificielle (IA) vont de pair. La plupart des emplois du secteur sont bouleversés par l’IA, qui révolutionne la manière d’exploiter les données pour répondre à certaines questions métiers et offrir aux clients des solutions de premier plan. Cette technologie révolutionne également la gestion des RH. Bien que certaines compétences dans le secteur financier soient rapidement couvertes par l’IA (d’après le baromètre IA et RH de l’agence Axys, 66 % des professionnels des RH indiquent vouloir utiliser l’IA pour automatiser les tâches administratives), certaines aptitudes resteront nécessaires pour maîtriser cette technologie et garantir durablement son efficacité.
Les candidats disposant de précieuses compétences techniques, capables de tirer pleinement parti de l’IA sont bien plus susceptibles de choisir une fintech, considérée à juste titre comme une entreprise de technologies, à un fournisseur de services financiers traditionnel.
Les implications pour le recrutement dans le secteur des services financiers
Les acteurs des services financiers devront adopter une stratégie nouvelle pour s’adapter à un contexte en constante évolution, et changer de mentalité. En matière de gestion des talents, plus question de se focaliser sur les postes et les rôles. Il convient désormais de tenir compte des outils nécessaires à la croissance d’une entreprise, et d’analyser les compétences de manière plus précise, en posant les bonnes questions : quelles sont les compétences qui manquent à une équipe ? Si la vision à long terme de l’entreprise nécessite un type de technologie spécifique, quels seront les profils nécessaires, et comment bien déployer leurs compétences ?
Se focaliser sur les compétences plutôt que sur les rôles portera ses fruits à long terme. Actuellement, les RH n’ont d’autre choix que d’imaginer les compétences qui seront nécessaires au cours des vingt prochaines années. Comment embaucher quand on ignore quels seront les atouts requis ? Par conséquent, la planification des compétences (plutôt que des effectifs) permettra d’atteindre les niveaux d’agilité et de flexibilité indispensables. L’industrie des services financiers pourra ainsi s’adapter à l’arrivée de nouveaux acteurs s’appuyant sur de nouvelles technologies, et rester focalisée sur les besoins des clients.
Du même auteur : Le succès de la banque de demain passe par une gestion différente des données et du back-office
Un changement rapide
Le secteur des services financiers a dû faire face à de grands changements ces dernières décennies. Circonstances économiques défavorables, impact des politiques gouvernementales, bouleversements réglementaires, vagues de fusions et d’acquisitions : de tels changements ont en effet bouleversé l’industrie.
Les événements de ces cinq dernières années, tel que la pandémie de COVID-19, ont accéléré l’adoption de pratiques flexibles en matière d’organisation du travail, et ont considérablement modifié les habitudes des consommateurs. À l’heure actuelle, l’industrie tente de se transformer pour faire face à des changements et défis de plus grande envergure. Sans surprise, le principal catalyseur de cette transformation est la technologie.
L’impact de la technologie
En poussant les consommateurs à basculer vers la banque en ligne et mobile, la pandémie de COVID-19 a accéléré l’adoption de services bancaires digitaux. Il a donc fallu investir massivement dans des infrastructures numériques et la cybersécurité, et embaucher des candidats capables d’exploiter ces technologies et de maximiser leur ROI.
Dans le même temps, l’introduction de réglementations bancaires ouvertes telles que la DSP2, qui permet à des fournisseurs tiers d’accéder à des données bancaires avec le consentement des clients, a poussé à proposer des services financiers de nouvelle génération. Ainsi, avec ce nouvel environnement concurrentiel, les entreprises de fintech ont explosé. Elles proposent des solutions réellement innovantes : portefeuilles numériques, prêts entre particuliers, robots-conseillers et autres services basés sur la blockchain.
Ces entreprises créent des produits et services qui font réellement écho aux besoins de l’industrie, et surtout des consommateurs. Elles révolutionnent un secteur qui paraissait essoufflé et à l’arrêt, en résolvant des problèmes concrets et en mettant en lumière de nouvelles opportunités. Et bien qu’elles ne soient pas épargnées par les problématiques de recrutement, ces nouvelles entreprises attirent les talents hautement qualifiés et créatifs. Ainsi, une fintech innovante et challengeante sera plus attrayante qu’un fournisseur de services financiers traditionnel avec une vision de l’avenir moins excitante.
L’IA : l’agent de rupture par excellence
Bien entendu, nouvelles technologies et Intelligence Artificielle (IA) vont de pair. La plupart des emplois du secteur sont bouleversés par l’IA, qui révolutionne la manière d’exploiter les données pour répondre à certaines questions métiers et offrir aux clients des solutions de premier plan. Cette technologie révolutionne également la gestion des RH. Bien que certaines compétences dans le secteur financier soient rapidement couvertes par l’IA (d’après le baromètre IA et RH de l’agence Axys, 66 % des professionnels des RH indiquent vouloir utiliser l’IA pour automatiser les tâches administratives), certaines aptitudes resteront nécessaires pour maîtriser cette technologie et garantir durablement son efficacité.
Les candidats disposant de précieuses compétences techniques, capables de tirer pleinement parti de l’IA sont bien plus susceptibles de choisir une fintech, considérée à juste titre comme une entreprise de technologies, à un fournisseur de services financiers traditionnel.
Les implications pour le recrutement dans le secteur des services financiers
Les acteurs des services financiers devront adopter une stratégie nouvelle pour s’adapter à un contexte en constante évolution, et changer de mentalité. En matière de gestion des talents, plus question de se focaliser sur les postes et les rôles. Il convient désormais de tenir compte des outils nécessaires à la croissance d’une entreprise, et d’analyser les compétences de manière plus précise, en posant les bonnes questions : quelles sont les compétences qui manquent à une équipe ? Si la vision à long terme de l’entreprise nécessite un type de technologie spécifique, quels seront les profils nécessaires, et comment bien déployer leurs compétences ?
Se focaliser sur les compétences plutôt que sur les rôles portera ses fruits à long terme. Actuellement, les RH n’ont d’autre choix que d’imaginer les compétences qui seront nécessaires au cours des vingt prochaines années. Comment embaucher quand on ignore quels seront les atouts requis ? Par conséquent, la planification des compétences (plutôt que des effectifs) permettra d’atteindre les niveaux d’agilité et de flexibilité indispensables. L’industrie des services financiers pourra ainsi s’adapter à l’arrivée de nouveaux acteurs s’appuyant sur de nouvelles technologies, et rester focalisée sur les besoins des clients.
Du même auteur : Le succès de la banque de demain passe par une gestion différente des données et du back-office