Après avoir levé 365 millions d’euros en 2018, un record, les fintechs françaises nourrissent toujours plus d’ambitions. Entre développement international accéléré et concurrence accrue avec les institutions financières traditionnelles, on fait le point sur un écosystème hyper dynamique.
Consolidation du marché et internationalisation
Selon les prédictions du cabinet KPMG, 2019 serait pour la Fintech française l’année de la consolidation sur ses secteurs arrivés à maturité. Le panorama 2019 de France Fintech fait notamment ressortir deux segments : les services de paiement et les services liés au financement, à l’investissement et à l’épargne, portés par le dynamisme du financement participatif (+20% en 2018).
Le chemin de la consolidation a d’ailleurs été ouvert par les success stories comme Lydia, Alan ou Ledger. Ces dernières ont toutes levé plus de 30 millions d’euros et Ledger apparait même dans le classement KPMG des 50 premières start-ups du monde. Autant dire que la quête de la première licorne de la Fintech française est en bonne voie. De plus, atteindre une certaine taille critique est essentiel pour le développement international, l’un des principaux objectifs des fintechs françaises cette année : 52% des structures souhaitent ainsi développer une activité à l’étranger et 70% envisagent une implantation au cours de l’année 2019.
L’autre conséquence de cette consolidation est l’accroissement de transactions plus importantes. En effet, à la suite d'une phase un peu euphorique, 2019 se traduira par une concentration du secteur autour des plateformes ayant fait leurs preuves. Sur le long terme, concernera donc uniquement celles disposant de larges volumes, aux millions voire aux dizaines de millions de clients.
Le chemin de la consolidation a d’ailleurs été ouvert par les success stories comme Lydia, Alan ou Ledger. Ces dernières ont toutes levé plus de 30 millions d’euros et Ledger apparait même dans le classement KPMG des 50 premières start-ups du monde. Autant dire que la quête de la première licorne de la Fintech française est en bonne voie. De plus, atteindre une certaine taille critique est essentiel pour le développement international, l’un des principaux objectifs des fintechs françaises cette année : 52% des structures souhaitent ainsi développer une activité à l’étranger et 70% envisagent une implantation au cours de l’année 2019.
L’autre conséquence de cette consolidation est l’accroissement de transactions plus importantes. En effet, à la suite d'une phase un peu euphorique, 2019 se traduira par une concentration du secteur autour des plateformes ayant fait leurs preuves. Sur le long terme, concernera donc uniquement celles disposant de larges volumes, aux millions voire aux dizaines de millions de clients.
Renforcer les liens entre les banques et les fintechs
L’entrée en vigueur de la deuxième Directive européenne des services de paiement (DSP2) en janvier 2018 a signé l’ouverture de « l’Open banking » en Europe et d’un bras de fer entre Fintechs et banques traditionnelles pour l’accès aux données de paiement des clients. Cependant, face à l'offensive des GAFA dans le secteur de la finance, les banques n'ont d'autres choix que de se moderniser, voire de se réinventer. Dans ce contexte, les Fintechs ne doivent plus être considérées comme un problème mais bien comme la solution pour le secteur bancaire contre cette montée en puissance des géants de la Tech.
La fin de l’année pourrait ainsi se conclure avec la confirmation de plusieurs partenariats entre banques traditionnelles et Fintechs. Début mai, Orange Digital Ventures, le fonds de capital-risque de l’opérateur télécom a confirmé son entrée dans le capital de la Fintech allemande Raisin. L’ambition de ce partenariat ? Créer « la première marketplace financière mondiale pour les produits d’épargne et d’investissement ».
Cette volonté d’établir des ponts entre la finance traditionnelle et la Fintech se traduit également par la création d’incubateurs au sein des banques. Récemment, La Banque postale a par exemple ouvert « plateforme 58 », un incubateur pour Fintechs, assurtech et regtech. Pour la banque, l’objectif est à la fois d’accompagner de jeunes pousses dans l’aboutissement de leur projet et de favoriser les interactions entre les collaborateurs de l’entreprise et les start-ups.
La fin de l’année pourrait ainsi se conclure avec la confirmation de plusieurs partenariats entre banques traditionnelles et Fintechs. Début mai, Orange Digital Ventures, le fonds de capital-risque de l’opérateur télécom a confirmé son entrée dans le capital de la Fintech allemande Raisin. L’ambition de ce partenariat ? Créer « la première marketplace financière mondiale pour les produits d’épargne et d’investissement ».
Cette volonté d’établir des ponts entre la finance traditionnelle et la Fintech se traduit également par la création d’incubateurs au sein des banques. Récemment, La Banque postale a par exemple ouvert « plateforme 58 », un incubateur pour Fintechs, assurtech et regtech. Pour la banque, l’objectif est à la fois d’accompagner de jeunes pousses dans l’aboutissement de leur projet et de favoriser les interactions entre les collaborateurs de l’entreprise et les start-ups.
Des solutions toujours plus innovantes
Un coup d’accélérateur est attendu sur le marché de l’Insurtech encore émergent en France mais déjà en plein boom en Asie. Selon le rapport 2019 sur le marché international de l’assurance réalisé par le cabinet Capgemini, 55% des clients seraient prêts à explorer de nouveaux modèles d’assurance et 37% seraient disposés à partager des données supplémentaires en échange de meilleurs services de contrôle et de prévention des risques. Pourtant les assureurs investissent encore peu pour innover (26%) et n’ont pas toujours la capacité d’exploiter des données en temps réel à des fins de modélisation des risques (27%). Le marché est encore à conquérir.
Autre marché en grand développement : celui de la blockchain, qui bénéficie de l’attention du gouvernement. Outre les mots doux lancés par Bruno Le Maire lors de la Paris Blockchain Week en avril dernier, ce soutien s’est traduit concrètement dans la loi PACTE, adoptée définitivement au printemps : entre autres dispositions favorisant le développement de la blockchain, elle prévoit ainsi une labélisation des échanges pour les levées de fonds réalisées en crypto-monnaies.
Selon le cabinet KPMG, la Regtech est l’autre marché à suivre de près. Elle pourrait bénéficier dans les mois à venir des évolutions réglementaires qui conduiront à une hausse des coûts de conformité des institutions financières. Pour l’instant, le marché français représente moins d’une centaine de start-ups, mais une accélération pourrait suivre. D’autant que l’innovation est en marche. Aux États-Unis, IBM et Thomson Reuters viennent d’annoncer leur association pour le lancement prochain d’une solution regtech reposant sur l’intelligence artificielle pour aider les banques à mieux gérer les exigences réglementaires croissantes. Avec de telles perspectives, les start-ups tricolores devraient bientôt être dans les starting-blocks.
Autre marché en grand développement : celui de la blockchain, qui bénéficie de l’attention du gouvernement. Outre les mots doux lancés par Bruno Le Maire lors de la Paris Blockchain Week en avril dernier, ce soutien s’est traduit concrètement dans la loi PACTE, adoptée définitivement au printemps : entre autres dispositions favorisant le développement de la blockchain, elle prévoit ainsi une labélisation des échanges pour les levées de fonds réalisées en crypto-monnaies.
Selon le cabinet KPMG, la Regtech est l’autre marché à suivre de près. Elle pourrait bénéficier dans les mois à venir des évolutions réglementaires qui conduiront à une hausse des coûts de conformité des institutions financières. Pour l’instant, le marché français représente moins d’une centaine de start-ups, mais une accélération pourrait suivre. D’autant que l’innovation est en marche. Aux États-Unis, IBM et Thomson Reuters viennent d’annoncer leur association pour le lancement prochain d’une solution regtech reposant sur l’intelligence artificielle pour aider les banques à mieux gérer les exigences réglementaires croissantes. Avec de telles perspectives, les start-ups tricolores devraient bientôt être dans les starting-blocks.
A propos de ClubFunding
ClubFunding est le leader français des plateformes de prêts par obligations. Il permet aux PME françaises de financer leur développement grâce à l’émission d’obligations, un mode de financement réservé jusque-là aux grands groupes et aux investisseurs professionnels. ClubFunding® est un Conseiller en Investissements Participatifs (CIP), régulé par l'Autorité des marchés financiers (AMF) et immatriculé au Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (ORIAS) sous le numéro 15001494.
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