Elles sont aujourd’hui plus de 250 dans le monde à miser sur un modèle économique différent des banques traditionnelles. Entièrement en ligne, ces nouvelles banques proposent des solutions de paiement agiles. Le modèle connait un véritable essor : malgré la crise sanitaire, 72 néo-banques ont été créées autour du monde en 2020.
Lydia, Pumkin ou encore Nickel, ces noms gagnent de plus en plus en notoriété auprès des jeunes actifs. Les néo-banques sont aujourd’hui synonymes de solutions de paiement instantanées de particuliers à particuliers, faciles et sans intermédiaires… mais pas seulement ! Elles sont également des alternatives attractives pour ouvrir son compte courant, avoir une carte bancaire ou solliciter un prêt pour des clients qui fuient les formalités et les intérêts des banques conventionnelles.
72 néo-banques créées par an, un nombre stable depuis 2019. S’il démontre une constance dans l’évolution de ces nouveaux modèles, il ne révèle que partiellement toute l’ampleur du phénomène. Le nombre a été multiplié par quatre en deux ans pour atteindre en 2020 l’exact chiffre de 256, avec une moyenne d’un lancement tous les six jours. Cette expansion répond à une demande tout aussi importante de la part des adeptes de ces nouveaux services bancaires : 50 millions d’utilisateurs ont ouvert un compte dans une néo-banque en Europe.
Un enjeu de différenciation dans un marché très concurrentiel
En ce qui concerne ces clients séduits, il s’agit principalement d’une cible jeune et active. Pour répondre à ses demandes spécifiques, certaines banques développent des solutions sur mesure à l'image de Pumkin, la néo-banque de la Fintech française essaye d’intéresser les jeunes par des prêts accordés aux étudiants pour financer leurs études ainsi qu’à travers la technique de cashback. « Les enseignes dépensent beaucoup de budget en publicité et en marketing pour attirer les jeunes. On s’est dit qu’au lieu de dépenser cet argent dans la pub, il valait mieux le donner directement aux jeunes pour qu’ils viennent consommer ou reconsommer chez elle », a expliqué Hugo Sallé de Chou, co-fondateur de Pumkin à Bpifrance, en décembre dernier.
Malgré ce chiffre très positif, le modèle économique des néo-banques reste encore fragile et peine à trouver sa rentabilité. Ces jeunes banques demeurent essentiellement attachées aux commissions d’interchange de paiement par carte et servent souvent en complément aux clients ayant déjà leur compte principal dans des banques traditionnelles. Pour atteindre leur seuil de rentabilité, celles-ci se voient obligées de se réinventer et de proposer de nouveaux produits qui se distinguent à la fois des solutions des banques traditionnelles que des solutions proposées par leurs concurrents directs. L’enjeu de différentiation est aujourd’hui capital pour se positionner sur un marché concurrentiel.
Source : bpifrance
Lydia, Pumkin ou encore Nickel, ces noms gagnent de plus en plus en notoriété auprès des jeunes actifs. Les néo-banques sont aujourd’hui synonymes de solutions de paiement instantanées de particuliers à particuliers, faciles et sans intermédiaires… mais pas seulement ! Elles sont également des alternatives attractives pour ouvrir son compte courant, avoir une carte bancaire ou solliciter un prêt pour des clients qui fuient les formalités et les intérêts des banques conventionnelles.
72 néo-banques créées par an, un nombre stable depuis 2019. S’il démontre une constance dans l’évolution de ces nouveaux modèles, il ne révèle que partiellement toute l’ampleur du phénomène. Le nombre a été multiplié par quatre en deux ans pour atteindre en 2020 l’exact chiffre de 256, avec une moyenne d’un lancement tous les six jours. Cette expansion répond à une demande tout aussi importante de la part des adeptes de ces nouveaux services bancaires : 50 millions d’utilisateurs ont ouvert un compte dans une néo-banque en Europe.
Un enjeu de différenciation dans un marché très concurrentiel
En ce qui concerne ces clients séduits, il s’agit principalement d’une cible jeune et active. Pour répondre à ses demandes spécifiques, certaines banques développent des solutions sur mesure à l'image de Pumkin, la néo-banque de la Fintech française essaye d’intéresser les jeunes par des prêts accordés aux étudiants pour financer leurs études ainsi qu’à travers la technique de cashback. « Les enseignes dépensent beaucoup de budget en publicité et en marketing pour attirer les jeunes. On s’est dit qu’au lieu de dépenser cet argent dans la pub, il valait mieux le donner directement aux jeunes pour qu’ils viennent consommer ou reconsommer chez elle », a expliqué Hugo Sallé de Chou, co-fondateur de Pumkin à Bpifrance, en décembre dernier.
Malgré ce chiffre très positif, le modèle économique des néo-banques reste encore fragile et peine à trouver sa rentabilité. Ces jeunes banques demeurent essentiellement attachées aux commissions d’interchange de paiement par carte et servent souvent en complément aux clients ayant déjà leur compte principal dans des banques traditionnelles. Pour atteindre leur seuil de rentabilité, celles-ci se voient obligées de se réinventer et de proposer de nouveaux produits qui se distinguent à la fois des solutions des banques traditionnelles que des solutions proposées par leurs concurrents directs. L’enjeu de différentiation est aujourd’hui capital pour se positionner sur un marché concurrentiel.
Source : bpifrance