A l’heure de la désintermédiation bancaire et du numérique, Jean-Hervé Lorenzi Président du Pôle FINANCE INNOVATION a annoncé la création d’un groupe thématique de réflexion sur les nouveaux enjeux de l’analyse financière et de l’analyse crédit pour le financement des entreprises.
Le but du groupe « Analytika » est de produire dans les prochains mois un ensemble de recommandations pour une analyse plus efficace, permettant des financements plus accessibles, via des outils plus simples et à des coûts adaptés.
Initiateur du projet, Alain Leclair, Président d’honneur de l’AFG (Association Française de la Gestion Financière) en assure le pilotage en association avec la SFAF (Société Française des Analystes Financiers) avec l’appui d’A2 Consulting et de Claire Chaves d’Oliveira, rapporteur du Groupe.
Le financement des entreprises, notamment PME et ETI, principale source d’emplois en Europe, connaît une profonde mutation liée à la désintermédiation et aux évolutions réglementaires majeures, entrainant un appel aux marchés financiers sous diverses formes (appels publics, placements privés, prêts directs, financements participatifs…) qui viennent compléter les financements bancaires classiques.
Ce mouvement ne peut s’opérer sans un recours accru à l’analyse financière qui a vocation tant à valoriser les entreprises et leur potentiel (pour les actions) qu’à mesurer leur risque de solvabilité (pour les dettes) ainsi que les autres dimensions extra financières (environnement, sociales, gouvernance…), indispensables à tout investisseur ou créancier.
Ce changement pose donc la question du financement de l’analyse, du renouvellement de son modèle économique, voire de sa re-monétarisation ! Celle-ci n’étant plus assurée du côté des actions par le partage traditionnel des coûts des exécutions boursières et de la recherche (dégroupage post MIFID 1) et du côté crédit non bancaire s’appuyant sur les marchés financiers tant publics que privés, par un modèle économique qui reste à
reconcevoir.
Ces évolutions impliquent donc des moyens accrus pour l’analyse des risques et des facteurs de croissance qui, au-delà du CAC 40, s’adresse à des entreprises plus petites, souvent non cotées.
Pour ces entreprises, terreau de la croissance et des emplois de demain, le modèle d’analyse financière classique est inadapté (trop cher, trop long, trop spécifique). Il s’agit donc de réinventer de nouveaux outils, pour certains, mutualisés.
Comment faciliter la communication et le dialogue entre le monde de la finance et celui des PME ETI ? Comment mieux appréhender leur solidité financière et leur potentiel ? Comment les aider à renforcer leurs ressources, tant en fonds propres qu’en dettes ? Comment inciter
les entreprises à mieux communiquer, avec l’appui des professions comptables, leurs données financières et économiques, tout en respectant leur besoin de confidentialité et de simplification ?
Des pistes s’ouvrent du côté du développement des FinTechs en France. Une approche nouvelle du traitement des données notamment via la modélisation, expertise française reconnue, peut heureusement compléter la capacité d’analyse fondamentale reconnue des professionnels français et l’interaction indispensable avec les chefs d’entreprises. Des nouvelles places de marchés confrontant émetteurs et emprunteurs ayant recours notamment aux technologies numériques devraient également concourir à la diversification et l’élargissement des sources de financement de ces PME-ETI.
Ce sont ces aspects que le groupe « Analytika » a l’ambition de cerner. Les auditions des parties prenantes sont déjà en cours auprès d’un large panel d’analystes, d’entreprises, d’investisseurs, de régulateurs, de gérants, de comptables, de FinTechs, et d’entreprises détentrices de données.
Enfin, pour que la dynamique de développement des entreprises, lors de la reprise espérée, ne soit pas freinée par des contraintes de financement, et pour favoriser une désintermédiation efficace, cette nouvelle approche devrait être mise en oeuvre en priorité.
La réflexion du groupe « Analytika » est un des prolongements du Livre Blanc « L’innovation au coeur des mutations de la Gestion d’Actifs » publié en février 2015 par le Pôle FINANCE INNOVATION, et s’inscrit dans le cadre des travaux visant à l’Union des Marchés de Capitaux (CMU) au niveau européen.
« Les premiers entretiens d’Analytika confirment l’importance prise par les nouvelles technologies au service de la finance et de l’économie. Elles apportent aux professionnels directement en contact avec les entreprises et souvent avec leur créateur un appui leur permettant une analyse efficace, indispensable pour mieux financer les entreprises », a indiqué Jean Hervé Lorenzi, Président du Pôle FINANCE INNOVATION
Membres du Groupe de Réflexion Thématique « Analytika » :
- Alain Leclair, Président Emergence, Pilote du Groupe « Analytika »
- Jean-Baptiste Bellon, Président de la SFAF
- Joelle Durieux, Directrice Générale du Pôle FINANCE INNOVATION
- Yann de Saint Meleuc, Associé A2 Consulting
- Claire Chaves d’Oliveira, A2 Consulting, membre de la SFAF, Rapporteur du Groupe « Analytika »
- François Digard, COO Global Market Research Natixis, administrateur de la SFAF
- Thibault de Saint Priest, Associé Gérant Acofi, Responsable Commission Titrisation de l’AFG, membre de la SFAF
- Eric Galiègue, Président Valquant, membre de la SFAF
- Didier Bouchard, Directeur Général Flornoy & Associés Gestion
- Muriel Faure, CEO Fourpoints IM, co-présidente Commission Recherche et Innovation AFG, membre du Comité Stratégique de l’AFG, membre SFAF
- Dominique Leblanc, Membre du Conseil de Surveillance ESL Network Holding
- Gérard Soularue, Président Commission Economie et Croissance CCI Paris Ile de France
- Didier Folus, Professeur Paris Ouest Nanterre
- Patrick Sénicourt, Président Nota-PME
Source : Finance Innovation
Le but du groupe « Analytika » est de produire dans les prochains mois un ensemble de recommandations pour une analyse plus efficace, permettant des financements plus accessibles, via des outils plus simples et à des coûts adaptés.
Initiateur du projet, Alain Leclair, Président d’honneur de l’AFG (Association Française de la Gestion Financière) en assure le pilotage en association avec la SFAF (Société Française des Analystes Financiers) avec l’appui d’A2 Consulting et de Claire Chaves d’Oliveira, rapporteur du Groupe.
Le financement des entreprises, notamment PME et ETI, principale source d’emplois en Europe, connaît une profonde mutation liée à la désintermédiation et aux évolutions réglementaires majeures, entrainant un appel aux marchés financiers sous diverses formes (appels publics, placements privés, prêts directs, financements participatifs…) qui viennent compléter les financements bancaires classiques.
Ce mouvement ne peut s’opérer sans un recours accru à l’analyse financière qui a vocation tant à valoriser les entreprises et leur potentiel (pour les actions) qu’à mesurer leur risque de solvabilité (pour les dettes) ainsi que les autres dimensions extra financières (environnement, sociales, gouvernance…), indispensables à tout investisseur ou créancier.
Ce changement pose donc la question du financement de l’analyse, du renouvellement de son modèle économique, voire de sa re-monétarisation ! Celle-ci n’étant plus assurée du côté des actions par le partage traditionnel des coûts des exécutions boursières et de la recherche (dégroupage post MIFID 1) et du côté crédit non bancaire s’appuyant sur les marchés financiers tant publics que privés, par un modèle économique qui reste à
reconcevoir.
Ces évolutions impliquent donc des moyens accrus pour l’analyse des risques et des facteurs de croissance qui, au-delà du CAC 40, s’adresse à des entreprises plus petites, souvent non cotées.
Pour ces entreprises, terreau de la croissance et des emplois de demain, le modèle d’analyse financière classique est inadapté (trop cher, trop long, trop spécifique). Il s’agit donc de réinventer de nouveaux outils, pour certains, mutualisés.
Comment faciliter la communication et le dialogue entre le monde de la finance et celui des PME ETI ? Comment mieux appréhender leur solidité financière et leur potentiel ? Comment les aider à renforcer leurs ressources, tant en fonds propres qu’en dettes ? Comment inciter
les entreprises à mieux communiquer, avec l’appui des professions comptables, leurs données financières et économiques, tout en respectant leur besoin de confidentialité et de simplification ?
Des pistes s’ouvrent du côté du développement des FinTechs en France. Une approche nouvelle du traitement des données notamment via la modélisation, expertise française reconnue, peut heureusement compléter la capacité d’analyse fondamentale reconnue des professionnels français et l’interaction indispensable avec les chefs d’entreprises. Des nouvelles places de marchés confrontant émetteurs et emprunteurs ayant recours notamment aux technologies numériques devraient également concourir à la diversification et l’élargissement des sources de financement de ces PME-ETI.
Ce sont ces aspects que le groupe « Analytika » a l’ambition de cerner. Les auditions des parties prenantes sont déjà en cours auprès d’un large panel d’analystes, d’entreprises, d’investisseurs, de régulateurs, de gérants, de comptables, de FinTechs, et d’entreprises détentrices de données.
Enfin, pour que la dynamique de développement des entreprises, lors de la reprise espérée, ne soit pas freinée par des contraintes de financement, et pour favoriser une désintermédiation efficace, cette nouvelle approche devrait être mise en oeuvre en priorité.
La réflexion du groupe « Analytika » est un des prolongements du Livre Blanc « L’innovation au coeur des mutations de la Gestion d’Actifs » publié en février 2015 par le Pôle FINANCE INNOVATION, et s’inscrit dans le cadre des travaux visant à l’Union des Marchés de Capitaux (CMU) au niveau européen.
« Les premiers entretiens d’Analytika confirment l’importance prise par les nouvelles technologies au service de la finance et de l’économie. Elles apportent aux professionnels directement en contact avec les entreprises et souvent avec leur créateur un appui leur permettant une analyse efficace, indispensable pour mieux financer les entreprises », a indiqué Jean Hervé Lorenzi, Président du Pôle FINANCE INNOVATION
Membres du Groupe de Réflexion Thématique « Analytika » :
- Alain Leclair, Président Emergence, Pilote du Groupe « Analytika »
- Jean-Baptiste Bellon, Président de la SFAF
- Joelle Durieux, Directrice Générale du Pôle FINANCE INNOVATION
- Yann de Saint Meleuc, Associé A2 Consulting
- Claire Chaves d’Oliveira, A2 Consulting, membre de la SFAF, Rapporteur du Groupe « Analytika »
- François Digard, COO Global Market Research Natixis, administrateur de la SFAF
- Thibault de Saint Priest, Associé Gérant Acofi, Responsable Commission Titrisation de l’AFG, membre de la SFAF
- Eric Galiègue, Président Valquant, membre de la SFAF
- Didier Bouchard, Directeur Général Flornoy & Associés Gestion
- Muriel Faure, CEO Fourpoints IM, co-présidente Commission Recherche et Innovation AFG, membre du Comité Stratégique de l’AFG, membre SFAF
- Dominique Leblanc, Membre du Conseil de Surveillance ESL Network Holding
- Gérard Soularue, Président Commission Economie et Croissance CCI Paris Ile de France
- Didier Folus, Professeur Paris Ouest Nanterre
- Patrick Sénicourt, Président Nota-PME
Source : Finance Innovation