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Eric Benoist, spécialiste de la recherche Tech & Data chez Natixis Corporate & Investment Banking, explore les réponses offertes par « l’agritech » et plus particulièrement, l’imagerie satellitaire. Face aux défis majeurs auxquels le secteur agricole est confronté, ces nouvelles technologies sont d’une grande complexité, et requièrent des financements importants.
Avec une population mondiale qui devrait dépasser 10 milliards d’habitants en 2060, la demande alimentaire augmentera de près de 50 % d’ici à 2050, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), nécessitant des ajustements significatifs dans la production agricole. C’est, avec le changement climatique, l’érosion des sols, l’évolution des préférences des consommateurs, l’un des nombreux défis que le secteur agricole doit relever.
Les technologies émergentes, et notamment l’utilisation des satellites, offrent des solutions prometteuses pour l’agriculture de précision et l’irrigation. En fournissant des informations précises sur ce qui se passe sur le terrain, à chaque étape du cycle de croissances (détection des maladies, infestation par les insectes, carences en nutriments…), ces innovations peuvent aider à réduire les pertes de récoltes dues aux maladies et aux parasites, tout en optimisant l’utilisation des ressources en eau. Les images spatiales peuvent également être utilisées pour la prévention et la gestion des catastrophes, notamment pour prévoir et surveiller les inondations, les sécheresses, les tempêtes et les feux de forêt. La FAO a mis en place une plateforme de données qui proviennent des principaux fournisseurs publics (ONU, ONG, milieux universitaires et privés, agences spatiales) et qui aident déjà de nombreux experts de l’industrie, économistes, agriculteurs à tirer une valeur substantielle de l’espace.
Bien que les données géospatiales deviennent de plus en plus accessibles, Eric Benoist souligne cependant que les services avancés restent hors de portée pour de nombreux producteurs et pour le secteur agricole seul. Deux principales sources de financement se dégagent : les grandes entreprises agroalimentaires et les gouvernements, qui pourraient établir des partenariats public-privé pour soutenir l’innovation dans le secteur. Toutefois, cela nécessite un engagement politique fort, surtout dans un contexte géopolitique incertain.
En conclusion, pour faire face aux défis croissants du secteur agricole, une approche collaborative et un soutien financier accru sont essentiels afin de garantir la sécurité alimentaire tout en préservant les ressources naturelles.
Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Eric Benoist, spécialiste de la recherche Tech & Data chez Natixis Corporate & Investment Banking, sur le site de Natixis CIB (en anglais).
Avec une population mondiale qui devrait dépasser 10 milliards d’habitants en 2060, la demande alimentaire augmentera de près de 50 % d’ici à 2050, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), nécessitant des ajustements significatifs dans la production agricole. C’est, avec le changement climatique, l’érosion des sols, l’évolution des préférences des consommateurs, l’un des nombreux défis que le secteur agricole doit relever.
La question cruciale du financement
Les technologies émergentes, et notamment l’utilisation des satellites, offrent des solutions prometteuses pour l’agriculture de précision et l’irrigation. En fournissant des informations précises sur ce qui se passe sur le terrain, à chaque étape du cycle de croissances (détection des maladies, infestation par les insectes, carences en nutriments…), ces innovations peuvent aider à réduire les pertes de récoltes dues aux maladies et aux parasites, tout en optimisant l’utilisation des ressources en eau. Les images spatiales peuvent également être utilisées pour la prévention et la gestion des catastrophes, notamment pour prévoir et surveiller les inondations, les sécheresses, les tempêtes et les feux de forêt. La FAO a mis en place une plateforme de données qui proviennent des principaux fournisseurs publics (ONU, ONG, milieux universitaires et privés, agences spatiales) et qui aident déjà de nombreux experts de l’industrie, économistes, agriculteurs à tirer une valeur substantielle de l’espace.
Bien que les données géospatiales deviennent de plus en plus accessibles, Eric Benoist souligne cependant que les services avancés restent hors de portée pour de nombreux producteurs et pour le secteur agricole seul. Deux principales sources de financement se dégagent : les grandes entreprises agroalimentaires et les gouvernements, qui pourraient établir des partenariats public-privé pour soutenir l’innovation dans le secteur. Toutefois, cela nécessite un engagement politique fort, surtout dans un contexte géopolitique incertain.
En conclusion, pour faire face aux défis croissants du secteur agricole, une approche collaborative et un soutien financier accru sont essentiels afin de garantir la sécurité alimentaire tout en préservant les ressources naturelles.
Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Eric Benoist, spécialiste de la recherche Tech & Data chez Natixis Corporate & Investment Banking, sur le site de Natixis CIB (en anglais).
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