EY publie les résultats de l’analyse annuelle dédiée au capital-risque en France. L’étude recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, du 1er janvier au 30 décembre 2022.
Ce qu’il faut retenir de 2022 :
« Dans un environnement économique plus que chahuté, la FrenchTech a connu une année 2022 pleine de rebondissements, positifs et négatifs. Alors comment se présente le millésime 2023 ? Déjà palpable ces derniers mois, le changement de paradigme en cours devrait se confirmer. Concrètement, l’heure de l’hyper croissance est en train de laisser place à la sobriété des investissements mais surtout au retour en force de la profitabilité comme indicateur principal de performance » détaille Franck Sebag, associé EY en charge du secteur Fast Growing Companies Europe, Middle East, India & Africa (EMEIA).
Focus sur le comparatif européen :
Sur le plan européen, la France tire très bien son épingle du jeu dans la mesure où elle se place en 1ere position au sein des pays de l’Union Européenne. Son principal prétendant l’Allemagne accuse le coup avec une baisse très significative des montants levés à 10 milliards d’Euros (-38% en valeur).
Le Royaume Unis reste très actif en Europe mais elle souffre aussi puisque les montants levés ont baissé de 14% sur l’année mais s’établissent toutefois à 27,5 milliards d’Euros.
Méthodologie :
Le Baromètre EY du capital risque en France recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 30 décembre 2022 et publiées avant le 30 décembre 2022.
Ces entreprises françaises ont levé des fonds auprès de VCs français et/ ou étrangers. Les données françaises présentées dans ce baromètre sont basées sur les données CF News, Dealroom.co, eCap, Maddyness.
Les données pour l'Allemagne et le Royaume-Uni sont basées sur Dealroom.co. Le traitement de ces données et leur analyse sont issus de la méthodologie EY et réalisés par EY & Associés. Toutes les opérations supérieures à 100 M€ ont été retraitées en Growth Equity. Le Venture Capital recense toutes les opérations inférieures à 100 M€.
Nous prenons en compte dans cette étude uniquement les opérations dont le montant est communiqué publiquement. Le secteur des services Internet regroupe des activités telles que l’e-commerce, le marketing à la performance (lead, référencement), le géomarketing ou les applications mobiles. Le secteur des Life Sciences regroupe les secteurs biotech, medtech et e-santé. Le secteur des Fintech regroupe les start-up qui utilisent la technologie pour repenser les services financiers et bancaires (banques en ligne, crowdfunding, nouveaux moyens de paiement, blockchain et crypto-actifs et assurtech, etc.). Le secteur Logiciels et services informatiques regroupe l'édition de logiciels, de SAAS et d'applications.
Ce qu’il faut retenir de 2022 :
- En 2022, 13,5 milliards d’euros ont été levés pour 735 opérations, soit une augmentation de 17% en valeur et une baisse contenue de 6% en volume.
- L’année dernière, 8 nouvelles licornes ont vu le jour, 29 opérations supérieures à 100 millions d’euros ont été bouclées pour une valeur totale de 6,2 milliards d’euros, en hausse de 25% par rapport à 2021.
- Concernant les secteurs les plus actifs, les services internet et les logiciels sont au coude à coude, ayant respectivement levé 2,98 Mrds€ et 2,94 Mrds € de financements. Sur la troisième marche du podium 2022 se placent les FinTech 2,34 Mrds€ (+7 %) suivis par le secteur des Cleantech qui se distingue par sa belle vitalité (+172 % pour 2,08 Mrds€ levés).
- En 2022, la région Île-de-France représente 74% des investissements en valeur (10 milliards d’euros vs 9,2 milliards en 2021). La région Hauts-de-France se place en 2e position des régions les plus dynamiques avec 7,3% des investissements en valeur, suivie de près par la région Auvergne-Rhône-Alpes avec 6,2%.
« Dans un environnement économique plus que chahuté, la FrenchTech a connu une année 2022 pleine de rebondissements, positifs et négatifs. Alors comment se présente le millésime 2023 ? Déjà palpable ces derniers mois, le changement de paradigme en cours devrait se confirmer. Concrètement, l’heure de l’hyper croissance est en train de laisser place à la sobriété des investissements mais surtout au retour en force de la profitabilité comme indicateur principal de performance » détaille Franck Sebag, associé EY en charge du secteur Fast Growing Companies Europe, Middle East, India & Africa (EMEIA).
Focus sur le comparatif européen :
Sur le plan européen, la France tire très bien son épingle du jeu dans la mesure où elle se place en 1ere position au sein des pays de l’Union Européenne. Son principal prétendant l’Allemagne accuse le coup avec une baisse très significative des montants levés à 10 milliards d’Euros (-38% en valeur).
Le Royaume Unis reste très actif en Europe mais elle souffre aussi puisque les montants levés ont baissé de 14% sur l’année mais s’établissent toutefois à 27,5 milliards d’Euros.
Méthodologie :
Le Baromètre EY du capital risque en France recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 30 décembre 2022 et publiées avant le 30 décembre 2022.
Ces entreprises françaises ont levé des fonds auprès de VCs français et/ ou étrangers. Les données françaises présentées dans ce baromètre sont basées sur les données CF News, Dealroom.co, eCap, Maddyness.
Les données pour l'Allemagne et le Royaume-Uni sont basées sur Dealroom.co. Le traitement de ces données et leur analyse sont issus de la méthodologie EY et réalisés par EY & Associés. Toutes les opérations supérieures à 100 M€ ont été retraitées en Growth Equity. Le Venture Capital recense toutes les opérations inférieures à 100 M€.
Nous prenons en compte dans cette étude uniquement les opérations dont le montant est communiqué publiquement. Le secteur des services Internet regroupe des activités telles que l’e-commerce, le marketing à la performance (lead, référencement), le géomarketing ou les applications mobiles. Le secteur des Life Sciences regroupe les secteurs biotech, medtech et e-santé. Le secteur des Fintech regroupe les start-up qui utilisent la technologie pour repenser les services financiers et bancaires (banques en ligne, crowdfunding, nouveaux moyens de paiement, blockchain et crypto-actifs et assurtech, etc.). Le secteur Logiciels et services informatiques regroupe l'édition de logiciels, de SAAS et d'applications.