Cette conférence a été organisée par le Master 122 – Droits et responsabilité sociétale des entreprises, dans le cadre des House of Finance Days de l'Université Paris Dauphine - PSL.
Le blanchiment, du fait de sa nature occulte intrinsèque, est un phénomène difficile à quantifier. Pour autant, dans un rapport paru en 2022, la Cour des comptes l’évalue à 3 % du produit intérieur brut mondial et 1,3 % du PIB à l’échelle européenne. Compte tenu des risques importants qu’il fait peser sur l’économie et le système financier, ce sujet est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics.
Dans ce contexte, le développement et la démocratisation de l’usage des cryptoactifs a suscité des réflexions sur les opportunités et les risques engendrés par ces nouveaux instruments. Bien qu’ils ne constituent pas aujourd’hui un des principaux moyens pour blanchir l’argent sale, l’utilisation accrue des actifs numériques par les organisations criminelles soulève de nombreuses interrogations sur le régime juridique à leur appliquer, eu notamment égard à leur nature spécifique et aux considérations techniques latentes.
Dans une période où aux profondes mutations technologiques ont répondu d’importantes évolutions juridiques, cette conférence se propose d’aborder ces différents enjeux en croisant les regards entre universitaires et praticiens, à l’intersection du droit, de l’économie et de la finance.
Ont participé à la table ronde:
Le blanchiment, du fait de sa nature occulte intrinsèque, est un phénomène difficile à quantifier. Pour autant, dans un rapport paru en 2022, la Cour des comptes l’évalue à 3 % du produit intérieur brut mondial et 1,3 % du PIB à l’échelle européenne. Compte tenu des risques importants qu’il fait peser sur l’économie et le système financier, ce sujet est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics.
Dans ce contexte, le développement et la démocratisation de l’usage des cryptoactifs a suscité des réflexions sur les opportunités et les risques engendrés par ces nouveaux instruments. Bien qu’ils ne constituent pas aujourd’hui un des principaux moyens pour blanchir l’argent sale, l’utilisation accrue des actifs numériques par les organisations criminelles soulève de nombreuses interrogations sur le régime juridique à leur appliquer, eu notamment égard à leur nature spécifique et aux considérations techniques latentes.
Dans une période où aux profondes mutations technologiques ont répondu d’importantes évolutions juridiques, cette conférence se propose d’aborder ces différents enjeux en croisant les regards entre universitaires et praticiens, à l’intersection du droit, de l’économie et de la finance.
Ont participé à la table ronde:
- Nicolas Barret, Premier vice-procureur, chef de la Section J2 JIRS/JUNALCO, Parquet de Paris
- Hubert de Vauplane, Avocat au barreau de Paris, associé chez Morgan Lewis & Bockius LLP
- Pauline Pailler, Professeur à l’Université Paris Cité
- François Pasqualini, Professeur à l’Université Paris Dauphine-PSL, Co-directeur du Master 122 Droits et responsabilité sociétale des entreprises
- Râmachandra Oviode-Siou, Doctorant contractuel à l’Université Paris Dauphine-PSL
- David Sabban, Adjoint au chef du bureau Services bancaires et moyens de paiement, Direction générale du Trésor