Contrairement aux idées reçues, l’art n’est pas seulement accessible aux millionnaires. Il est possible de devenir collectionneur à partir de quelques centaines d’euros. Cependant, en termes d’investissement, la dynamique du marché est différente. Comment investir dans l’art en diminuant ses risques ? Comment cette classe d’actifs s’intègre-t-elle dans son portefeuille patrimonial ?
Depuis les années 1990, la croissance du marché de l’art l’impose comme une alternative de plus en plus populaire face aux placements traditionnels, offrant une multitude d'avantages distinctifs. En 2022, la valeur des objets de collection détenus par des particuliers dans le monde s'élevait à 2 174 milliards de dollars, illustrant un attrait croissant pour l'art(1).
De l’importance de bien choisir l’artiste, les œuvres et leur valorisation
Dans une optique de plus-value, le choix des artistes et de leurs œuvres déterminera le dynamisme de l’investissement.
D’un côté, la reconnaissance d’un artiste auprès des musées qui agissent en qualité de prescripteur de la valeur artistique est un excellent indicateur de son importance dans l’histoire de l’art. De l’autre, le marché fixe les prix et témoigne de leurs évolutions.
On remarquera que les artistes fondamentaux du XXème siècle sont exposés dans la plupart des musées d’art moderne et contemporain, bénéficient régulièrement d’expositions personnelles et collectives d’envergures internationales et suscitent l'intérêt du public et le désir des collectionneurs. Ils sont défendus par des galeries de premier rang et leurs œuvres s'échangent régulièrement aux enchères pour des millions d’euros. Ces œuvres évoluent sur un marché international, globalement décorrélé de la fluctuation des marchés locaux.
Le marché de ces artistes est profond et dynamique. Les critères comme le sujet, la qualité, la date de création, la technique, le format, ou encore la série à laquelle appartient l’œuvre sont essentiels dans sa valorisation.
L’investisseur pourra se faire une idée du prix des œuvres qu’il convoite en étudiant les résultats de ventes aux enchères consultables sur des sites de référence tels artnet ou artprice qui agrègent la donnée publique. Il est toutefois indispensable de se faire accompagner par des spécialistes qui maîtrisent les réseaux transactionnels de ce marché.
L’art contemporain, garant de traçabilité et d’authenticité
Enfin, dernier point de vigilance et non des moindres : l’authenticité ! Le marché de l’art ancien est un marché peu dynamique souvent confronté à des difficultés de provenance, d’attribution et parfois d’authenticité.
A partir du XXème siècle, les artistes ont pris un grand soin d’archiver et de photographier leur production. L’établissement de catalogues raisonnés, l'émission de certificats d'authenticité et l’organisation rigoureuse des comités d’artistes permettent le plus souvent une vérification rapide de la véracité de l'œuvre.
Le blue-chip art pour un couple rendement / risque plus maîtrisé
C’est entre autres pour cette raison que le marché de l’art contemporain ne cesse de s’apprécier et de s’échanger indépendamment des contextes inflationnistes et monétaires. L’indice Artprice 100© surpasse ainsi celui de S&P 500 depuis plus de 20 ans, avec une performance annuelle moyenne de 9 % depuis 2000.
Une tendance particulièrement constatée pour les artistes blue-chip(2) comme Pablo Picasso, Andy Warhol, Yayoi Kusama, ou encore Jean-Michel Basquiat très prisés par les collectionneurs à travers le monde. La vente d’œuvres d’artistes blue-chip a représenté plus de 70 % de la valeur des ventes aux enchères en 2023 dans un marché total de transactions dans l’art estimé à 65 Mds$(3). Ces œuvres présentent l’avantage d’évoluer sur un marché international et dynamique, où les transactions sont nombreuses et les valorisations en hausse régulière. Face à une raréfaction de l’offre artistique haut de gamme et une augmentation de la demande des collectionneurs à travers le monde, les œuvres de ces artistes iconiques deviennent de moins en moins disponibles. Cette diminution de la disponibilité, combinée à une demande croissante, engendre un effet de rareté et une augmentation mécanique des prix.
Finalement, la seule barrière reste le montant très important de ces œuvres emblématiques qui dépasse souvent le million d’euros. En recourant à des solutions de co-investissement (investissement fractionné ou club deal), les investisseurs peuvent accéder au marché du blue chip art au couple rendement/risque plus maîtrisé pour diversifier leur portefeuille et obtenir un TRI pouvant dépasser les 10 %(4).
[1] Source : Deloitte Private & ArtTactic Art & Finance Report 2023.
[2] L’art blue-chip fait référence à des œuvres d’art de grande valeur réalisées par des artistes majeurs, qui ont profondément marqué l’histoire de l’art, reconnus par les institutions muséales, les galeries internationales, et les collectionneurs. Ces œuvres se vendent au prix le plus élevé dans les maisons de ventes aux enchères, à partir de plusieurs centaines de milliers de dollars.
[3] Source: Art Basel & UBS The Art market 2024 report.
[4] Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des sociétés non cotées présente un risque d’illiquidité et de perte de tout ou partie du capital investi.
À propos de Matis
Créée en 2023, MATIS crée et distribue des clubs deals innovants dédiés aux investissements dans l’art contemporain sous forme d’obligations convertibles. L’entreprise est née de la rencontre de deux experts de l’art et de l’investissement, Arnaud Dubois, fondateur de la société de gestion de patrimoine artistique Arnaud Dubois Associates, et François Carbone, cofondateur d’Anaxago. Avec un ticket d’entrée de 20.000€, Matis a pour ambition d’institutionnaliser le marché du blue chip art, celui d’œuvres d’artistes du XXème siècle de renommée internationale dont la valeur est supérieure à 500.000€.
Pour en savoir plus sur Arnaud Dubois :
Diplômé en Histoire de l’art, Marché de l’art et Gestion de patrimoine, Arnaud fonde Arnaud Dubois Associates en 2013 en association avec les cabinets en gestion de patrimoine Institut du Patrimoine puis Patrimmofi. Il développe une clientèle de collectionneurs et d’investisseurs en les accompagnant dans la gestion de leur patrimoine artistique. Depuis 2014, Arnaud enseigne l’ingénierie du patrimoine artistique privé auprès du Master 2 de droit privé spécialisé en marché et patrimoine artistiques de l’Université d’Assas à Paris.
Depuis les années 1990, la croissance du marché de l’art l’impose comme une alternative de plus en plus populaire face aux placements traditionnels, offrant une multitude d'avantages distinctifs. En 2022, la valeur des objets de collection détenus par des particuliers dans le monde s'élevait à 2 174 milliards de dollars, illustrant un attrait croissant pour l'art(1).
De l’importance de bien choisir l’artiste, les œuvres et leur valorisation
Dans une optique de plus-value, le choix des artistes et de leurs œuvres déterminera le dynamisme de l’investissement.
D’un côté, la reconnaissance d’un artiste auprès des musées qui agissent en qualité de prescripteur de la valeur artistique est un excellent indicateur de son importance dans l’histoire de l’art. De l’autre, le marché fixe les prix et témoigne de leurs évolutions.
On remarquera que les artistes fondamentaux du XXème siècle sont exposés dans la plupart des musées d’art moderne et contemporain, bénéficient régulièrement d’expositions personnelles et collectives d’envergures internationales et suscitent l'intérêt du public et le désir des collectionneurs. Ils sont défendus par des galeries de premier rang et leurs œuvres s'échangent régulièrement aux enchères pour des millions d’euros. Ces œuvres évoluent sur un marché international, globalement décorrélé de la fluctuation des marchés locaux.
Le marché de ces artistes est profond et dynamique. Les critères comme le sujet, la qualité, la date de création, la technique, le format, ou encore la série à laquelle appartient l’œuvre sont essentiels dans sa valorisation.
L’investisseur pourra se faire une idée du prix des œuvres qu’il convoite en étudiant les résultats de ventes aux enchères consultables sur des sites de référence tels artnet ou artprice qui agrègent la donnée publique. Il est toutefois indispensable de se faire accompagner par des spécialistes qui maîtrisent les réseaux transactionnels de ce marché.
L’art contemporain, garant de traçabilité et d’authenticité
Enfin, dernier point de vigilance et non des moindres : l’authenticité ! Le marché de l’art ancien est un marché peu dynamique souvent confronté à des difficultés de provenance, d’attribution et parfois d’authenticité.
A partir du XXème siècle, les artistes ont pris un grand soin d’archiver et de photographier leur production. L’établissement de catalogues raisonnés, l'émission de certificats d'authenticité et l’organisation rigoureuse des comités d’artistes permettent le plus souvent une vérification rapide de la véracité de l'œuvre.
Le blue-chip art pour un couple rendement / risque plus maîtrisé
C’est entre autres pour cette raison que le marché de l’art contemporain ne cesse de s’apprécier et de s’échanger indépendamment des contextes inflationnistes et monétaires. L’indice Artprice 100© surpasse ainsi celui de S&P 500 depuis plus de 20 ans, avec une performance annuelle moyenne de 9 % depuis 2000.
Une tendance particulièrement constatée pour les artistes blue-chip(2) comme Pablo Picasso, Andy Warhol, Yayoi Kusama, ou encore Jean-Michel Basquiat très prisés par les collectionneurs à travers le monde. La vente d’œuvres d’artistes blue-chip a représenté plus de 70 % de la valeur des ventes aux enchères en 2023 dans un marché total de transactions dans l’art estimé à 65 Mds$(3). Ces œuvres présentent l’avantage d’évoluer sur un marché international et dynamique, où les transactions sont nombreuses et les valorisations en hausse régulière. Face à une raréfaction de l’offre artistique haut de gamme et une augmentation de la demande des collectionneurs à travers le monde, les œuvres de ces artistes iconiques deviennent de moins en moins disponibles. Cette diminution de la disponibilité, combinée à une demande croissante, engendre un effet de rareté et une augmentation mécanique des prix.
Finalement, la seule barrière reste le montant très important de ces œuvres emblématiques qui dépasse souvent le million d’euros. En recourant à des solutions de co-investissement (investissement fractionné ou club deal), les investisseurs peuvent accéder au marché du blue chip art au couple rendement/risque plus maîtrisé pour diversifier leur portefeuille et obtenir un TRI pouvant dépasser les 10 %(4).
[1] Source : Deloitte Private & ArtTactic Art & Finance Report 2023.
[2] L’art blue-chip fait référence à des œuvres d’art de grande valeur réalisées par des artistes majeurs, qui ont profondément marqué l’histoire de l’art, reconnus par les institutions muséales, les galeries internationales, et les collectionneurs. Ces œuvres se vendent au prix le plus élevé dans les maisons de ventes aux enchères, à partir de plusieurs centaines de milliers de dollars.
[3] Source: Art Basel & UBS The Art market 2024 report.
[4] Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des sociétés non cotées présente un risque d’illiquidité et de perte de tout ou partie du capital investi.
À propos de Matis
Créée en 2023, MATIS crée et distribue des clubs deals innovants dédiés aux investissements dans l’art contemporain sous forme d’obligations convertibles. L’entreprise est née de la rencontre de deux experts de l’art et de l’investissement, Arnaud Dubois, fondateur de la société de gestion de patrimoine artistique Arnaud Dubois Associates, et François Carbone, cofondateur d’Anaxago. Avec un ticket d’entrée de 20.000€, Matis a pour ambition d’institutionnaliser le marché du blue chip art, celui d’œuvres d’artistes du XXème siècle de renommée internationale dont la valeur est supérieure à 500.000€.
Pour en savoir plus sur Arnaud Dubois :
Diplômé en Histoire de l’art, Marché de l’art et Gestion de patrimoine, Arnaud fonde Arnaud Dubois Associates en 2013 en association avec les cabinets en gestion de patrimoine Institut du Patrimoine puis Patrimmofi. Il développe une clientèle de collectionneurs et d’investisseurs en les accompagnant dans la gestion de leur patrimoine artistique. Depuis 2014, Arnaud enseigne l’ingénierie du patrimoine artistique privé auprès du Master 2 de droit privé spécialisé en marché et patrimoine artistiques de l’Université d’Assas à Paris.