Été 2024 : un bilan mitigé selon les régions et les secteurs

• Une croissance significative dans des régions comme la Bretagne (63,3 %) et la Nouvelle-Aquitaine (64 %), particulièrement dans les secteurs du tourisme et de l'hôtellerie.

• Une baisse d'activité notable en Ile-de-France, malgré l'accueil des JO, avec un recul de -8,1 % du volume d'affaires en juillet et août.

• Des secteurs en difficulté tels que les services de beauté et les taxis, qui subissent une baisse générale dans presque toutes les régions.

• Une majorité des dépenses ont été réalisées par des consommateurs français représentant par exemple 94 % dans les Pays de la Loire et 93,9 % en Bretagne entre juillet et août. Les américains quant à eux, ont représenté 7,3 % des dépenses en Ile-de-France et 5 % Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Alors que la saison estivale, marquée notamment par les Jeux Olympiques de Paris 2024 et une météo capricieuse vient de se terminer, les répercussions économiques de cette période se font largement sentir à travers le pays. Loin d'avoir un impact homogène, l'été a généré des effets contrastés selon les régions et les secteurs économiques. La fintech SumUp, partenaire de confiance pour plus de 4 millions de commerçants a analysé les transactions des touristes dans divers secteurs comme la beauté, les taxis, l'hôtellerie, la mode, la restauration, le tourisme, les loisirs, et la bijouterie entre juillet et août 2024 afin d'évaluer l'impact de cette période estivale sur l'économie française. Quels secteurs et quelles régions ont prospéré, et lesquels ont rencontré des difficultés ? Voici les principaux enseignements de cette étude.

Une opportunité pour les régions, un défi pour l’Ile-de-France

L'Ile-de-France, au cœur des Jeux Olympiques, a paradoxalement enregistré une baisse du volume d'affaires de -8,1 % entre juillet et août*. En revanche, sur cette même période, des régions ont enregistré une croissance significative, comme, en particulier la Nouvelle Aquitaine avec une hausse de 64% du volume d'affaires et de 63,6% du volume de l’activité (1) des commerçants en région. De leur côté, la Bretagne et l’Occitanie ont également enregistré des hausses notables, avec des progressions respectives de 63,3 % et 49,8% pour le volume d'affaires, et de 56,5 % et 49,4 % pour le volume d’activité. Ces résultats soulignent l'importance du tourisme régional et le potentiel économique des zones en dehors de la capitale.

Une forte disparité selon les secteur concernés

L'analyse par secteur montre des contrastes significatifs. Certains ont été particulièrement touchés, c’est le cas pour les taxis avec une baisse de l’activité de -14,6% et du volume d’affaires de - 6,9%, le fitness connaît également une diminution de son volume d'affaires de -2,2%, cette baisse concerne également la majorité des régions.

À l'inverse, des secteurs comme l'hôtellerie (+61,9 %), les loisirs (+112,1%), et le tourisme (+93,1%) ont connu une belle croissance de leur volume d’affaires. Les secteurs dans la restauration et l'alimentation ont également prospéré, avec des hausses notables notamment dans les marchés en plein air (+41,7%), ainsi que les cafés et restaurants (+42,5%).

Au niveau régional, le tourisme a connu une augmentation spectaculaire du volume d’affaires dans l’ensemble des régions mais plus particulièrement pour l'Auvergne-Rhône-Alpes (+185,3 %) la Nouvelle Aquitaine (+146,9%), l'Occitanie (+138,8%), entraînant une croissance corrélée du secteur de l'hôtellerie dans ces mêmes régions avec respectivement 117,8%, 93,3% % et 75,8%.

« Ces données montrent une dynamique régionale et sectorielle très contrastée en France au cours de l'été 2024. Les régions touristiques comme la Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie ont bénéficié d'une forte augmentation de l'activité économique, particulièrement dans les secteurs du tourisme, de l'hébergement et de la restauration. En revanche, certaines activités comme les taxis et le bien-être ont souffert, mettant en évidence la nécessité pour ces secteurs d'adapter leurs stratégies à une demande fluctuante. En Ile-de-France, la répartition des dépenses a été majoritairement effectuée par des Français (78 %), suivis des Américains (7 %) et des Britanniques (2 %), soulignant l'importance de la clientèle nationale. Les entreprises opérant dans des régions à forte croissance devraient capitaliser sur ces tendances, tandis que celles dans des secteurs en déclin devront explorer des moyens de diversifier leurs offres pour rester compétitives. », explique SumUp.

Méthodologie : L’enquête SumUp a été menée auprès d’un échantillon représentatif des commerçants français rattachés aux catégories bien-être et des spas, du taxi et limousine, de la beauté, de l’hôtellerie, du vêtement, du marché en plein air, de l’horlogerie, la bijouterie, du food truck, du tourisme, du loisir et du divertissement, de la musique, du concert et du cinéma, de la restauration rapide, du café et du restaurant, de l’alimentation et l’épicerie, et du bar et du club en comparant la période du 1er mai au 25 juin 2024 à celle du 1er juillet au 25 août 2024. Elle a été conduite auprès d’un échantillon de commerces basées dans les régions Auvergne et Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Corse, DROM, Grand Est, Hauts-de-France, Ile-de-France, Normandie, Nouvelle Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d'Azur et selon la répartition des dépenses par émetteur de cartes des pays suivants : la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Italie, la Suisse, les Pays-Bas, l'Allemagne, l’Irlande, le Canada, l’Australie.

(1) Nombre moyen de transactions effectuées par un client SumUp.
* Période du 1er juillet au 25 août comparée à la période du 1er mai au 25 juin 2024.

À propos de SumUp
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