Silicon Valley is coming » s’exclamait J. Dimon, le DG de JPMorgan Chase dans une lettre aux actionnaires du printemps 2015, se faisant ainsi l’écho de la prise de conscience par les acteurs institutionnels de la banque et de la finance de l’irruption sur leur terrain de jeu d’une nouvelle catégorie de start ups technologiques que l’on appelle communément les FinTechs. De quoi s'agit-il?
On peut définir la FinTech comme l'avatar dans le domaine de la banque et de la finance de la fameuse révolution numérique, permettant à de petites entités agiles de venir concurrencer sur leur terrain (et/ou compléter l’offre) des acteurs installés dans tous les domaines de l’économie (Uber pour les taxis ou Airbnb pour les hôtels en sont les exemples les plus emblématiques).
Pour les acteurs installés, principalement les banques, la FinTech a commencé par inspirer alternativement - et parfois simultanément- peur irrationnelle et condescendance. Peur irrationnelle, lorsqu'on la présente balayant un monde bancaire si archaïque, si recroquevillé sur ses privilèges et tellement dépourvu d'idées qu'il serait voué à être emporté par un implacable tsunami en train d'enfler depuis le fond de la Silicon Valley et de ses émules européennes. Condescendance, lorsque l'on prétend que ce ne sont pas quelques bricoleurs de paiement, de crédit ou d'épargne qui, du fond d'un garage, vont inquiéter, ni même impressionner des acteurs à qui leur puissance financière et la confiance dont les honorent leurs clients confèrent un impérium inoxydable sur la relation et les services bancaires.
L’année 2015 a permis d’objectiver les forces et les faiblesses de ce nouvel acteur de l’écosystème de la finance, mettant en évidence, particulièrement en France, que les points de faiblesse identifiés chez les FinTech sont pour la plupart des facteurs de force chez les banques (passage à l’échelle, gestion des risques, fonds de commerce larges et bien fidélisés) et réciproquement (agilité, esprit d’innovation, « time to market »).
En conséquence, la combinatoire des avantages compétitifs propres aux deux « professions » doivent les conduire à coopérer plutôt qu'à s'affronter. Aussi, l’année 2016 sera-t-elle, on peut l’espérer, l’occasion du lancement des premiers projets dans une perspective d’amélioration du service aux clients des banques. Que peuvent en attendre les trésoriers? S’agissant du traitement de ses besoins vis à vis du monde bancaire, le trésorier d’une entreprise aimerait souvent ajouter plus de réactivité et de services sur mesure à l’assise de confiance que lui apporte une grande institution. C’est ce que la combinatoire banque/FinTech a le potentiel de lui offrir dans les domaines de la gestion des paiements, du cash management, du financement ainsi que de la sécurisation des transactions.
Source : Universwiftnet
On peut définir la FinTech comme l'avatar dans le domaine de la banque et de la finance de la fameuse révolution numérique, permettant à de petites entités agiles de venir concurrencer sur leur terrain (et/ou compléter l’offre) des acteurs installés dans tous les domaines de l’économie (Uber pour les taxis ou Airbnb pour les hôtels en sont les exemples les plus emblématiques).
Pour les acteurs installés, principalement les banques, la FinTech a commencé par inspirer alternativement - et parfois simultanément- peur irrationnelle et condescendance. Peur irrationnelle, lorsqu'on la présente balayant un monde bancaire si archaïque, si recroquevillé sur ses privilèges et tellement dépourvu d'idées qu'il serait voué à être emporté par un implacable tsunami en train d'enfler depuis le fond de la Silicon Valley et de ses émules européennes. Condescendance, lorsque l'on prétend que ce ne sont pas quelques bricoleurs de paiement, de crédit ou d'épargne qui, du fond d'un garage, vont inquiéter, ni même impressionner des acteurs à qui leur puissance financière et la confiance dont les honorent leurs clients confèrent un impérium inoxydable sur la relation et les services bancaires.
L’année 2015 a permis d’objectiver les forces et les faiblesses de ce nouvel acteur de l’écosystème de la finance, mettant en évidence, particulièrement en France, que les points de faiblesse identifiés chez les FinTech sont pour la plupart des facteurs de force chez les banques (passage à l’échelle, gestion des risques, fonds de commerce larges et bien fidélisés) et réciproquement (agilité, esprit d’innovation, « time to market »).
En conséquence, la combinatoire des avantages compétitifs propres aux deux « professions » doivent les conduire à coopérer plutôt qu'à s'affronter. Aussi, l’année 2016 sera-t-elle, on peut l’espérer, l’occasion du lancement des premiers projets dans une perspective d’amélioration du service aux clients des banques. Que peuvent en attendre les trésoriers? S’agissant du traitement de ses besoins vis à vis du monde bancaire, le trésorier d’une entreprise aimerait souvent ajouter plus de réactivité et de services sur mesure à l’assise de confiance que lui apporte une grande institution. C’est ce que la combinatoire banque/FinTech a le potentiel de lui offrir dans les domaines de la gestion des paiements, du cash management, du financement ainsi que de la sécurisation des transactions.
Source : Universwiftnet