À quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes, le baromètre de l'investissement particulier d’eToro, le réseau d’investissement social, révèle les grandes tendances en matière d'investissement féminin en France. Voici les principaux résultats de l’étude :
L'intérêt des femmes pour les actifs numériques va à l’encontre des préjugés. Déjà, il est en augmentation : 27 % investissent dans les cryptoactifs, contre 24 % au trimestre précédent. S’ils sont 33 % parmi les hommes, il est également important de noter que la part médiane que représentent les cryptos dans le portefeuille d’actifs de ces investisseurs est de 50 % pour les femmes contre 35 % pour les hommes.
Pour celles qui investissent dans la crypto, la principale raison de le faire est la possibilité de réaliser des rendements élevés (38 %), bien que beaucoup pensent que la crypto est une classe d'actifs révolutionnaire (36 %) et, plus pragmatiquement, une grande partie y voit une couverture contre l’inflation (35 %). D’ailleurs, sur ces deux premières raisons, les résultats sont assez proches de ceux des hommes (respectivement 38 % et 34 %) tandis qu’ils ne sont que 29 % à y voir une couverture contre l’inflation.
Le rapport à l’inflation est en effet très différencié entre les hommes et les femmes, ces dernières étant plus affectées. Cela se ressent dans la confiance à l’égard de l'évolution des revenus et du niveau de vie : quand 25 % des hommes ont répondu “ne pas être confiants” voire “pas du tout confiants”, ce chiffre monte à 39 % pour les femmes ! Le constat est similaire vis-à-vis de l’économie française, avec 46 % d’entre elles n’ayant pas confiance contre 31 % parmi les hommes.
Il n’est donc pas étonnant que les femmes aient été davantage prudentes dans leurs investissements ces trois derniers mois ; 43 % des investisseurs masculins ayant déclaré augmenter de manière significative leurs investissements, contre seulement un tiers des femmes.
Mais, en dehors d’une perspective contextuelle, ce chiffre éclaire sur une tendance de fond : les femmes semblent globalement aborder une approche plus long-termiste que les hommes lorsqu'il s’agit d’investir. Sur le temps le plus long, elles sont 20 % à investir sur plusieurs dizaines d’années quand ils sont 16 % parmi les hommes. Les investisseuses sont d’ailleurs 51 % à déclarer investir pour assurer leur sécurité économique à long terme, tandis qu’ils ne sont que 44 % parmi les hommes. Les Françaises semblent d’ailleurs plus long-termistes que les femmes à l’international où ce chiffre descend au même niveau que les hommes français.
Et les femmes sont de plus en plus nombreuses à se pencher sur l’investissement particulier, plébiscité pour sa capacité à soutenir la sécurité économique. Si elles ne sont qu’une sur huit parmi les utilisateurs d’eToro en France aujourd’hui, elles n’étaient qu’une sur dix il y a 2 ans ! La tendance va à la démocratisation de l'investissement particulier auprès des femmes, et ce quel que soit leur niveau de vie. En effet, la moitié des investisseuses ont déclaré gagner 30.000 € / an et moins, contre seulement un tiers parmi les hommes.
Téléchargez les résultats complets de l'étude :
- L'investissement particulier tend à se démocratiser auprès de toutes les femmes, pas uniquement les plus aisées : le baromètre révèle que la moitié des investisseuses françaises gagnent 30.000 € / an et moins, contre seulement un tiers parmi les hommes. En-dehors de l’étude, les données d’utilisation d’eToro en France donnent d’ailleurs de l’espoir : alors qu’un investisseur sur dix était une femme en 2020, ce chiffre monte à un sur huit en 2022.
- Les Françaises abordent une stratégie plus long-termiste que les hommes : 51 % déclarent investir pour assurer leur sécurité économique à long terme, contre 44 % parmi les hommes
- Les femmes plébiscitent de plus en plus les cryptoactifs : elles sont 27 % au quatrième trimestre 2022 contre 24 % au trimestre précédent.
- Celles qui investissement dans les cryptos le font davantage que les hommes : la part médiane que représente cette classe d’actifs dans leur portefeuille est de 50 % pour les femmes contre 35 % pour les hommes.
Les cryptos : un terrain investi par les investisseuses
L'intérêt des femmes pour les actifs numériques va à l’encontre des préjugés. Déjà, il est en augmentation : 27 % investissent dans les cryptoactifs, contre 24 % au trimestre précédent. S’ils sont 33 % parmi les hommes, il est également important de noter que la part médiane que représentent les cryptos dans le portefeuille d’actifs de ces investisseurs est de 50 % pour les femmes contre 35 % pour les hommes.
Pour celles qui investissent dans la crypto, la principale raison de le faire est la possibilité de réaliser des rendements élevés (38 %), bien que beaucoup pensent que la crypto est une classe d'actifs révolutionnaire (36 %) et, plus pragmatiquement, une grande partie y voit une couverture contre l’inflation (35 %). D’ailleurs, sur ces deux premières raisons, les résultats sont assez proches de ceux des hommes (respectivement 38 % et 34 %) tandis qu’ils ne sont que 29 % à y voir une couverture contre l’inflation.
Une stratégie long-termiste pour assurer sa sécurité économique
Le rapport à l’inflation est en effet très différencié entre les hommes et les femmes, ces dernières étant plus affectées. Cela se ressent dans la confiance à l’égard de l'évolution des revenus et du niveau de vie : quand 25 % des hommes ont répondu “ne pas être confiants” voire “pas du tout confiants”, ce chiffre monte à 39 % pour les femmes ! Le constat est similaire vis-à-vis de l’économie française, avec 46 % d’entre elles n’ayant pas confiance contre 31 % parmi les hommes.
Il n’est donc pas étonnant que les femmes aient été davantage prudentes dans leurs investissements ces trois derniers mois ; 43 % des investisseurs masculins ayant déclaré augmenter de manière significative leurs investissements, contre seulement un tiers des femmes.
Mais, en dehors d’une perspective contextuelle, ce chiffre éclaire sur une tendance de fond : les femmes semblent globalement aborder une approche plus long-termiste que les hommes lorsqu'il s’agit d’investir. Sur le temps le plus long, elles sont 20 % à investir sur plusieurs dizaines d’années quand ils sont 16 % parmi les hommes. Les investisseuses sont d’ailleurs 51 % à déclarer investir pour assurer leur sécurité économique à long terme, tandis qu’ils ne sont que 44 % parmi les hommes. Les Françaises semblent d’ailleurs plus long-termistes que les femmes à l’international où ce chiffre descend au même niveau que les hommes français.
Et les femmes sont de plus en plus nombreuses à se pencher sur l’investissement particulier, plébiscité pour sa capacité à soutenir la sécurité économique. Si elles ne sont qu’une sur huit parmi les utilisateurs d’eToro en France aujourd’hui, elles n’étaient qu’une sur dix il y a 2 ans ! La tendance va à la démocratisation de l'investissement particulier auprès des femmes, et ce quel que soit leur niveau de vie. En effet, la moitié des investisseuses ont déclaré gagner 30.000 € / an et moins, contre seulement un tiers parmi les hommes.
Téléchargez les résultats complets de l'étude :
À propos d'eToro
Créé en 2007 par Ronen et Yoni Assia (actuel CEO), eToro propose une plateforme d’investissement multi-actifs. Elle offre à 27 millions d'investisseurs dans le monde entier la possibilité d'investir dans des classes d'actifs traditionnelles telles que les actions, les matières premières et les ETF, et propose également des crypto-actifs. L'entreprise a pour mission d’ouvrir l’accès aux marchés financiers à tous et de soutenir l’investissement particulier. La plateforme, qui fonctionne comme un réseau social d’investissement, permet aux utilisateurs de se suivre et d’échanger entre eux sur leurs stratégies, et de partager leurs connaissances financières. Alors que d'autres acteurs "sans commission" proposent un modèle gratuit et un modèle premium, eToro est en mesure d'offrir des transactions boursières sans commission à tous les investisseurs européens tout en restant rentable.