L’Observatoire de la Fintech a récemment publié la mise à jour annuelle de son étude sur les principales tendances de la Fintech en Franceavec ses partenaires KPMG, eToro et Mastercard. L'occasion de faire le point sur l'emploi dans les startups financières dans l'Hexagone avec Gabriel Marolleau Expert Ressources Humaines à l’Observatoire de la Fintech.
Combien de personnes travaillent-elles dans la Fintech en France ? Comment ce chiffre évolue-t-il d'une année sur l'autre ?
Actuellement, près de 36 000 personnes travaillent dans la fintech en France. Ce chiffre illustre une progression annuelle de 10 % en 2024, témoignant de la résilience et de la vitalité de ce secteur. Cette croissance s’inscrit dans une dynamique positive, bien que plus modérée par rapport au pic exceptionnel de 37 % enregistré en 2022. Elle reflète la capacité des entreprises à continuer à recruter, même dans un environnement économique marqué par une certaine prudence.
Qui sont les plus gros pourvoyeurs d’emploi dans la fintech en France ?
Parmi les acteurs majeurs, Qonto, banque digitale pour les entreprises, se distingue avec 411 nouveaux recrutements cette année, portant ses effectifs à près de 2 000 collaborateurs. Dans l’assurtech, Alan a également brillé en recrutant 166 nouveaux talents. Dans la finance embarquée, des acteurs comme Pennylane et Agicap ont connu une expansion significative, illustrant la diversité des opportunités offertes par la fintech française.
Quels ont été les secteurs et les métiers de la fintech qui ont été les plus attractifs en 2024 ?
Les secteurs des banques digitales, du middle & back-office, et des services aux acteurs financiers ont été particulièrement attractifs en 2024, avec des croissances respectives de 23 %, 17 %, et 19 %. Ces métiers répondent à une demande croissante pour des solutions numériques, des processus optimisés et des outils d’accompagnement financier. Par exemple, des entreprises comme YesWeHack, Pigment, ou Hélios ont démontré leur dynamisme en attirant de nombreux talents.
Le secteur a-t-il tendance à se féminiser davantage au fil des ans ?
Il n’existe pas de données consolidées permettant de mesurer précisément la féminisation dans la Fintech. Cependant, nous savons que seule une femme dirige l’une des 20 premières fintechs françaises, ce qui est très peu. A l’image de nombreux secteurs technologiques, des initiatives sont en cours pour accroître davantage la part des femmes dans les effectifs, notamment sur des postes techniques ou stratégiques, comme l’accélérateur de mixité Willa ou le fonds d’investissement Sista.
Lire la suite de l'interview sur notre site partenaire : linkfinance
Combien de personnes travaillent-elles dans la Fintech en France ? Comment ce chiffre évolue-t-il d'une année sur l'autre ?
Actuellement, près de 36 000 personnes travaillent dans la fintech en France. Ce chiffre illustre une progression annuelle de 10 % en 2024, témoignant de la résilience et de la vitalité de ce secteur. Cette croissance s’inscrit dans une dynamique positive, bien que plus modérée par rapport au pic exceptionnel de 37 % enregistré en 2022. Elle reflète la capacité des entreprises à continuer à recruter, même dans un environnement économique marqué par une certaine prudence.
Qui sont les plus gros pourvoyeurs d’emploi dans la fintech en France ?
Parmi les acteurs majeurs, Qonto, banque digitale pour les entreprises, se distingue avec 411 nouveaux recrutements cette année, portant ses effectifs à près de 2 000 collaborateurs. Dans l’assurtech, Alan a également brillé en recrutant 166 nouveaux talents. Dans la finance embarquée, des acteurs comme Pennylane et Agicap ont connu une expansion significative, illustrant la diversité des opportunités offertes par la fintech française.
Quels ont été les secteurs et les métiers de la fintech qui ont été les plus attractifs en 2024 ?
Les secteurs des banques digitales, du middle & back-office, et des services aux acteurs financiers ont été particulièrement attractifs en 2024, avec des croissances respectives de 23 %, 17 %, et 19 %. Ces métiers répondent à une demande croissante pour des solutions numériques, des processus optimisés et des outils d’accompagnement financier. Par exemple, des entreprises comme YesWeHack, Pigment, ou Hélios ont démontré leur dynamisme en attirant de nombreux talents.
Le secteur a-t-il tendance à se féminiser davantage au fil des ans ?
Il n’existe pas de données consolidées permettant de mesurer précisément la féminisation dans la Fintech. Cependant, nous savons que seule une femme dirige l’une des 20 premières fintechs françaises, ce qui est très peu. A l’image de nombreux secteurs technologiques, des initiatives sont en cours pour accroître davantage la part des femmes dans les effectifs, notamment sur des postes techniques ou stratégiques, comme l’accélérateur de mixité Willa ou le fonds d’investissement Sista.
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