L’étude « Pulse of Fintech France 2025 » réalisée conjointement par KPMG en France et France FinTech dresse un état des lieux de l’écosystème fintech français en 2024, analyse les tendances et défis du secteur et propose des perspectives pour son développement. Elle repose sur des données quantitatives et qualitatives, enrichies de leur expérience du secteur et complétées d’entretiens avec des dirigeants de fintech, de régulateurs et d’investisseurs.
Parmi les principaux enseignements :
Le secteur de la fintech a gagné en maturité, faisant émerger des champions nationaux et contribuant à hisser la France en position de leader de l’Union européenne
La France compte désormais 1 145 entreprises dans le secteur de la fintech, contre 100 en 2012. La maturité de l’écosystème français de la fintech lui permet de couvrir un large éventail de besoins : services bancaires et d’assurance, gestion d’actifs, paiements, financements, regtech, services aux entreprises et gestion des risques.
En cinq ans, la fintech a multiplié par cinq le nombre d’emplois dans le secteur, de 11 000 en 2019 à 54 000 en 2024, les principaux postes concernant les métiers de la Tech et les fonctions opérationnelles (produit, opérations, marketing et communication).
L’internationalisation est l’un des moyens privilégiés pour atteindre la taille critique : 23 % des fintech françaises ont une implantation étrangère. Parmi ces dernières, 63 % ont une implantation exclusivement européenne et 24 %, une implantation européenne et extra-européenne. Avec un marché de 450 millions de consommateurs à fort pouvoir d’achat et d’investissement, l’Union européenne est un accélérateur de taille critique pour les entreprises du secteur.
Avec 14 licornes, les fintech représentent près de la moitié des 30 licornes françaises. Les opérations récentes réalisées par Pigment et Pennylane leur ont permis de rejoindre le club des sociétés dont la valorisation est supérieure à 1 Md€ : Alan, dataiku, ivalua, Kyriba, Ledger, PayFit, Qonto, Shift, Spendesk, Sumeria, Swile et Younited.
Après une période marquée par un ralentissement des fonds levés, le secteur de la fintech française a bénéficié en 2024 de la reprise du financement en capitaux
Après des années records en 2021 et 2022, puis un repli significatif en 2023, le nombre global des levées de fonds des fintech françaises a repris en 2024 à un rythme de croissance en ligne avec la période pré-covid. Au 31 décembre 2024, les fintech françaises ont réalisé 101 opérations de levées de fonds, pour un total de 1,3 Md€.
L’activité de fusions et acquisitions a également été très soutenue en 2024. En 2024, les fintech françaises ont été impliquées dans 49 opérations de M&A (vs 37 sur l’ensemble de l’année 2023). 33 % de ces transactions sont intra-sectorielles : 12 fintech françaises ont ainsi acquis leurs concurrentes françaises et une européenne. Dans le même temps, 4 fintech françaises ont été rachetées par des acteurs européens non français.
La numérisation de l’économie et les apports technologiques, notamment l’IA, constituent une nouvelle opportunité d’élargissement de ses offres
Si les premières vagues de développement des fintech ont concerné l’usage, notamment les nouveaux modes de paiement, le crowdfunding et l’expérience client, la vague actuelle s’appuie sur de véritables ruptures technologiques, l’intelligence artificielle (IA), les algorithmes et la blockchain ayant permis d’élargir les offres proposées.
Depuis plusieurs années, les fintech intègrent l’IA pour proposer des services innovants et disruptifs. Cela permet d’offrir des expériences utilisateurs plus fluides, personnalisées et efficaces. Aujourd’hui, l’apparition de l’IA générative (GenAI) leur ouvre un nouveau chapitre, en offrant des opportunités inédites pour pousser encore plus loin la personnalisation des services et optimiser leurs modèles opérationnels.
Cependant, la qualité et la gouvernance des données restent des enjeux cruciaux. De nombreuses fintech continuent d’évoluer dans des environnements où la fragmentation des données persiste, empêchant ainsi de tirer pleinement parti des capacités de l’IA.
François Assada, Associé, Responsable du marché Fintech chez KPMG en France : « L’écosystème fintech français s’impose aujourd’hui comme le leader de l’Union européenne. Son dynamisme et sa capacité à innover, en lien avec les secteurs bancaires et assurantiels, en font un acteur clé de l’évolution des services financiers. Pour continuer sur cette trajectoire, les fintech devront relever plusieurs défis majeurs : s’adapter à un cadre réglementaire en constante évolution, attirer et fidéliser les talents, accélérer leur expansion internationale, renforcer la confiance des utilisateurs et bâtir des modèles économiques durables dans un environnement financier exigeant. »
Alain Clot, Président de France FinTech : « La France s’est dotée d’un écosystème innovant et performant, s’appuyant déjà sur plus de 1 000 acteurs et une vingtaine de champions couvrant la plupart des compartiments de la finance innovante. L’enjeu est de transformer l’essai en amenant nos acteurs à la taille critique internationale. Nous en avons les moyens et l’ambition.»
Parmi les principaux enseignements :
- La France est le 1er écosystème fintech de l’Union européenne, avec 1 145 entreprises, 14 licornes (près de la moitié des licornes françaises), 54 000 emplois et 1,3 milliard d’euros levés en 2024 ;
- 23 % des fintech françaises ont une présence à l’international, dont 63 % en Europe ;
- Le secteur est désormais bien installé dans les services financiers et bénéficie de la reprise du financement en capitaux ;
- La numérisation de l’économie et les apports technologiques, notamment l’IA, constituent une nouvelle opportunité d’élargissement de ses offres ;
- L’adoption de nombreux paquets réglementaires complexes (MiCA, IA Act, DORA, FIDA) impose aux fintech des défis importants nécessitant une vigilance renforcée.
Le secteur de la fintech a gagné en maturité, faisant émerger des champions nationaux et contribuant à hisser la France en position de leader de l’Union européenne
La France compte désormais 1 145 entreprises dans le secteur de la fintech, contre 100 en 2012. La maturité de l’écosystème français de la fintech lui permet de couvrir un large éventail de besoins : services bancaires et d’assurance, gestion d’actifs, paiements, financements, regtech, services aux entreprises et gestion des risques.
En cinq ans, la fintech a multiplié par cinq le nombre d’emplois dans le secteur, de 11 000 en 2019 à 54 000 en 2024, les principaux postes concernant les métiers de la Tech et les fonctions opérationnelles (produit, opérations, marketing et communication).
L’internationalisation est l’un des moyens privilégiés pour atteindre la taille critique : 23 % des fintech françaises ont une implantation étrangère. Parmi ces dernières, 63 % ont une implantation exclusivement européenne et 24 %, une implantation européenne et extra-européenne. Avec un marché de 450 millions de consommateurs à fort pouvoir d’achat et d’investissement, l’Union européenne est un accélérateur de taille critique pour les entreprises du secteur.
Avec 14 licornes, les fintech représentent près de la moitié des 30 licornes françaises. Les opérations récentes réalisées par Pigment et Pennylane leur ont permis de rejoindre le club des sociétés dont la valorisation est supérieure à 1 Md€ : Alan, dataiku, ivalua, Kyriba, Ledger, PayFit, Qonto, Shift, Spendesk, Sumeria, Swile et Younited.
Après une période marquée par un ralentissement des fonds levés, le secteur de la fintech française a bénéficié en 2024 de la reprise du financement en capitaux
Après des années records en 2021 et 2022, puis un repli significatif en 2023, le nombre global des levées de fonds des fintech françaises a repris en 2024 à un rythme de croissance en ligne avec la période pré-covid. Au 31 décembre 2024, les fintech françaises ont réalisé 101 opérations de levées de fonds, pour un total de 1,3 Md€.
L’activité de fusions et acquisitions a également été très soutenue en 2024. En 2024, les fintech françaises ont été impliquées dans 49 opérations de M&A (vs 37 sur l’ensemble de l’année 2023). 33 % de ces transactions sont intra-sectorielles : 12 fintech françaises ont ainsi acquis leurs concurrentes françaises et une européenne. Dans le même temps, 4 fintech françaises ont été rachetées par des acteurs européens non français.
La numérisation de l’économie et les apports technologiques, notamment l’IA, constituent une nouvelle opportunité d’élargissement de ses offres
Si les premières vagues de développement des fintech ont concerné l’usage, notamment les nouveaux modes de paiement, le crowdfunding et l’expérience client, la vague actuelle s’appuie sur de véritables ruptures technologiques, l’intelligence artificielle (IA), les algorithmes et la blockchain ayant permis d’élargir les offres proposées.
Depuis plusieurs années, les fintech intègrent l’IA pour proposer des services innovants et disruptifs. Cela permet d’offrir des expériences utilisateurs plus fluides, personnalisées et efficaces. Aujourd’hui, l’apparition de l’IA générative (GenAI) leur ouvre un nouveau chapitre, en offrant des opportunités inédites pour pousser encore plus loin la personnalisation des services et optimiser leurs modèles opérationnels.
Cependant, la qualité et la gouvernance des données restent des enjeux cruciaux. De nombreuses fintech continuent d’évoluer dans des environnements où la fragmentation des données persiste, empêchant ainsi de tirer pleinement parti des capacités de l’IA.
François Assada, Associé, Responsable du marché Fintech chez KPMG en France : « L’écosystème fintech français s’impose aujourd’hui comme le leader de l’Union européenne. Son dynamisme et sa capacité à innover, en lien avec les secteurs bancaires et assurantiels, en font un acteur clé de l’évolution des services financiers. Pour continuer sur cette trajectoire, les fintech devront relever plusieurs défis majeurs : s’adapter à un cadre réglementaire en constante évolution, attirer et fidéliser les talents, accélérer leur expansion internationale, renforcer la confiance des utilisateurs et bâtir des modèles économiques durables dans un environnement financier exigeant. »
Alain Clot, Président de France FinTech : « La France s’est dotée d’un écosystème innovant et performant, s’appuyant déjà sur plus de 1 000 acteurs et une vingtaine de champions couvrant la plupart des compartiments de la finance innovante. L’enjeu est de transformer l’essai en amenant nos acteurs à la taille critique internationale. Nous en avons les moyens et l’ambition.»
A propos de KPMG France :
Leader de l’Audit et du Conseil, KPMG réunit en France 11 000 professionnels engagés à agir pour une nouvelle prospérité, au service des entreprises de toute taille. 100 ans après sa création, KPMG devient en France entreprise à mission avec pour raison d’être d’œuvrer et d’innover avec passion pour bâtir la confiance, allier performance et responsabilité, faire grandir les talents au cœur de l’économie, des territoires et de la société. Fort de son modèle multidisciplinaire, KPMG combine les expertises sectorielles, ESG et numériques en s’appuyant sur son Centre d’Excellence d’ESG et ses 1 000 experts du digital en France pour accompagner les projets de croissance et de transformations de ses clients dans tout le territoire. KPMG apporte à ses clients la puissance d’un réseau mondial pluridisciplinaire dans 143 pays et se singularise par son maillage territorial en France.
A propos de France FinTech
Créée en 2015 à l’initiative des entrepreneurs, France FinTech fédère les sociétés utilisant des modèles opérationnels, technologiques ou économiques, innovants et disruptifs, visant à traiter des problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers et représentant les principales composantes de la filière. L’association s’est donnée pour mission de promouvoir l’excellence du secteur en France et à l’étranger et de représenter les fintech françaises auprès des pouvoirs publics, du régulateur et de l’écosystème. France FinTech est présidée par Alain Clot et Kristen Charvin en est sa déléguée générale. Son comité directeur rassemble les fondateurs et dirigeants de +Simple, AML Factory, Anaxago, Defacto, Epsor, Kriptown, Lydia, Pennylane, October, Rosaly, Virgil. L’association propose désormais les Collèges Assurtech et Financement Participatif, suite à l’intégration respective d’Insurtech France et de Financement Participatif France. Outre ses actions sur les terrains réglementaires et législatifs, ses nombreuses publications, ses ateliers et rencontres diverses, l’association organise chaque année l’événement de référence de l’écosystème, FinTech R:Evolution. France FinTech est co-organisatrice de la French FinTech Week, membre du Comité Fintech ACPR.
Leader de l’Audit et du Conseil, KPMG réunit en France 11 000 professionnels engagés à agir pour une nouvelle prospérité, au service des entreprises de toute taille. 100 ans après sa création, KPMG devient en France entreprise à mission avec pour raison d’être d’œuvrer et d’innover avec passion pour bâtir la confiance, allier performance et responsabilité, faire grandir les talents au cœur de l’économie, des territoires et de la société. Fort de son modèle multidisciplinaire, KPMG combine les expertises sectorielles, ESG et numériques en s’appuyant sur son Centre d’Excellence d’ESG et ses 1 000 experts du digital en France pour accompagner les projets de croissance et de transformations de ses clients dans tout le territoire. KPMG apporte à ses clients la puissance d’un réseau mondial pluridisciplinaire dans 143 pays et se singularise par son maillage territorial en France.
A propos de France FinTech
Créée en 2015 à l’initiative des entrepreneurs, France FinTech fédère les sociétés utilisant des modèles opérationnels, technologiques ou économiques, innovants et disruptifs, visant à traiter des problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers et représentant les principales composantes de la filière. L’association s’est donnée pour mission de promouvoir l’excellence du secteur en France et à l’étranger et de représenter les fintech françaises auprès des pouvoirs publics, du régulateur et de l’écosystème. France FinTech est présidée par Alain Clot et Kristen Charvin en est sa déléguée générale. Son comité directeur rassemble les fondateurs et dirigeants de +Simple, AML Factory, Anaxago, Defacto, Epsor, Kriptown, Lydia, Pennylane, October, Rosaly, Virgil. L’association propose désormais les Collèges Assurtech et Financement Participatif, suite à l’intégration respective d’Insurtech France et de Financement Participatif France. Outre ses actions sur les terrains réglementaires et législatifs, ses nombreuses publications, ses ateliers et rencontres diverses, l’association organise chaque année l’événement de référence de l’écosystème, FinTech R:Evolution. France FinTech est co-organisatrice de la French FinTech Week, membre du Comité Fintech ACPR.