Conjointement au développement de la transition digitale, la migration vers le cloud est désormais inévitable pour les entreprises. De fait, la gestion de tout un écosystème numérique nécessite de prendre en compte les coûts associés. Un défi auquel peut répondre la pratique du FinOps, dont le déploiement ne doit pas s’improviser.
Croissance du cloud = croissance des coûts
L’accélération de la transition digitale des entreprises durant la crise du Covid-19 fait que le cloud est aujourd’hui au cœur des entreprises. L’élan impulsé par la crise sanitaire pousse les organisations à déployer plus rapidement leurs plans de transformation numérique et entraîne par conséquent une hausse des investissements. Les dépenses dans le cloud public devraient ainsi progresser de 18,4% en 2021 pour atteindre 304,9 milliards de dollars, selon les prévisions du cabinet Gartner, contre 257,5 milliards de dollars en 2020. Le cabinet d’étude table sur une croissance soutenue du cloud public jusqu’en 2024.
Une croissance qui n’est pas sans risque pour les entreprises. Celles-ci doivent gérer les coûts liés à cette explosion du cloud. Ces derniers ne cessent d’augmenter. Selon l’étude réalisée par Flexera, les enjeux relatifs à la gestion des coûts sont au coeur des préoccupations des entreprises qui, pour 73% d’entre elles, en ont fait une priorité pour 2020 ; une proportion en hausse de 9% par rapport à 2019.
Le FinOps, une stratégie indispensable et complexe à mettre en place
En réponse à ces besoins, le FinOps apporte une ligne directrice dans la gestion et l’allocation des ressources liées au cloud. L’objectif est de réduire les coûts et de planifier ses dépenses en investissant intelligemment. Une telle stratégie nécessite d’engager la coopération de plusieurs acteurs de l’entreprise ; la direction générale et les directions métiers, les équipes IT ainsi que les fonctions finance/achats. Afin de fluidifier la communication entre ces profils et donner un plan d’action précis, il est important de nommer un responsable opérationnel dédié au projet FinOps. Les objectifs qu’il fixe doivent être clairs, mesurables, récompensés et en adéquation avec la stratégie de l’entreprise.
Afin de gagner en efficacité, beaucoup d’entreprises sont tentées par des solutions de cloud cost management utilisant de l’intelligence artificielle et qui permettent de réaliser de multiples simulations afin de privilégier le modèle de gestion de coût le plus intéressant. Si ces solutions ont leur utilité, elles n’ont pas pour autant le statut de remède miracle. Aucun outil de cloud cost management ne peut se prévaloir d’être exhaustif. Plusieurs facteurs comme les coûts humains ne sont pas encore intégrés à date.
La clé du FinOps repose donc sur la capacité des entreprises à identifier des garants en charge de la gestion des dépenses cloud. Garants qui ne seront efficaces que s’ils engagent une collaboration étroite avec l’ensemble des fonctions clés de l’entreprise.
Croissance du cloud = croissance des coûts
L’accélération de la transition digitale des entreprises durant la crise du Covid-19 fait que le cloud est aujourd’hui au cœur des entreprises. L’élan impulsé par la crise sanitaire pousse les organisations à déployer plus rapidement leurs plans de transformation numérique et entraîne par conséquent une hausse des investissements. Les dépenses dans le cloud public devraient ainsi progresser de 18,4% en 2021 pour atteindre 304,9 milliards de dollars, selon les prévisions du cabinet Gartner, contre 257,5 milliards de dollars en 2020. Le cabinet d’étude table sur une croissance soutenue du cloud public jusqu’en 2024.
Une croissance qui n’est pas sans risque pour les entreprises. Celles-ci doivent gérer les coûts liés à cette explosion du cloud. Ces derniers ne cessent d’augmenter. Selon l’étude réalisée par Flexera, les enjeux relatifs à la gestion des coûts sont au coeur des préoccupations des entreprises qui, pour 73% d’entre elles, en ont fait une priorité pour 2020 ; une proportion en hausse de 9% par rapport à 2019.
Le FinOps, une stratégie indispensable et complexe à mettre en place
En réponse à ces besoins, le FinOps apporte une ligne directrice dans la gestion et l’allocation des ressources liées au cloud. L’objectif est de réduire les coûts et de planifier ses dépenses en investissant intelligemment. Une telle stratégie nécessite d’engager la coopération de plusieurs acteurs de l’entreprise ; la direction générale et les directions métiers, les équipes IT ainsi que les fonctions finance/achats. Afin de fluidifier la communication entre ces profils et donner un plan d’action précis, il est important de nommer un responsable opérationnel dédié au projet FinOps. Les objectifs qu’il fixe doivent être clairs, mesurables, récompensés et en adéquation avec la stratégie de l’entreprise.
Afin de gagner en efficacité, beaucoup d’entreprises sont tentées par des solutions de cloud cost management utilisant de l’intelligence artificielle et qui permettent de réaliser de multiples simulations afin de privilégier le modèle de gestion de coût le plus intéressant. Si ces solutions ont leur utilité, elles n’ont pas pour autant le statut de remède miracle. Aucun outil de cloud cost management ne peut se prévaloir d’être exhaustif. Plusieurs facteurs comme les coûts humains ne sont pas encore intégrés à date.
La clé du FinOps repose donc sur la capacité des entreprises à identifier des garants en charge de la gestion des dépenses cloud. Garants qui ne seront efficaces que s’ils engagent une collaboration étroite avec l’ensemble des fonctions clés de l’entreprise.