Benedikt Voller, vice-président de Raisin pour les clients et les partenariats commerciaux, explique comment les banques font face aux faibles taux actuels ainsi qu'aux tensions fiscales causées par la pandémie de coronavirus :
"Dans le contexte actuel de taux d'intérêt bas et négatifs, les banques européennes ont reçu des conseils de la BCE pour maintenir les économies européennes à flot, accompagnées de liquidités injectées sur le marché par le biais de subventions liées à la pandémie. Cependant, de nombreuses banques sont confrontées à une situation de surliquidité dans leurs bilans: d’une part le client retail thésaurise, d’autre part, dans certaines juridictions telles qu’en France, les sociétés ont souscrit aux Plans Garantis par l’État mais déposé ces fonds sur leur compte courant. Tous les dépôts ne peuvent pas être utilisés pour créer davantage d'actifs et accorder des prêts sur le marché. Il en résulte des coûts importants, notamment :
Afin de minimiser l'impact, les banques de détail doivent souvent abaisser les taux d'intérêt pour les clients, parfois même pousser les taux en dessous de zéro, afin de pousser les liquidités des clients vers d'autres produits. Parfois leurs actions peuvent même faire disparaître ces pools de liquidité au profit d'autres fournisseurs, potentiellement concurrents. Cela crée un dilemme non seulement pour les clients - qui manquent des rendements potentiels de leur épargne et doivent quitter leur banque d'origine - mais aussi pour les banques. Les institutions financières risquent de perdre des relations de longue date avec leurs clients si elles ne parviennent pas à compenser les taux faibles ou négatifs par des produits ou services alternatifs suffisamment attrayants. La situation actuelle des liquidités pousse donc les banques à chercher des solutions innovantes pour sortir de l'impasse des taux d'intérêt à long terme". Les banques sont contraintes d'évoluer et de faire des choix difficiles. Elles sont placées entre le marteau et l'enclume, la BCE continuant à injecter des liquidités et les clients à épargner pour les plus actifs, et à thésauriser pour les plus passifs, comme le souligne notre dernière étude "L'Europe ou le royaume du cash mort-vivant".
À propos de Raisin
Un précurseur de l’open banking et leader pan-européen de l’épargne et de l’investissement à travers une plateforme unique, la fintech berlinoise fut créé en 2012 par Dr. Tamaz Georgadze (CEO), Dr. Frank Freund (CFO) et Michael Stephan (COO). Les plateformes de Raisin — sous la marque WeltSparen dans les pays germanophones — font tomber les barrières pour faciliter l’épargne des consommateurs européens et des PME: la marketplace Raisin offre des comptes de dépôts garantis attractifs et faciles d’accès sans coûts de souscription à travers l’Europe, ainsi que des produits d’investissement en ETF et des plans d’épargne retraite à bas coûts en Allemagne. Grâce à une seule ouverture de compte en ligne, les clients de Raisin ont accès à une gamme diversifiée de produits d’épargne et peuvent ensuite gérer simplement leur patrimoine en ligne. Depuis 2013, Raisin a intermédié plus de 27,5 milliards d’euros auprès de plus de 29,500 clients et 100 banques partenaires à travers 30+ pays européens. Raisin a été nominé parmi les top 5 fintechs des Fintech 50 et est soutenu financièrement par d’investisseurs institutionnels américains et européens tels que btov Ventures, Goldman Sachs, PayPal Ventures, Thrive Capital, Index Ventures, Orange Digital Ventures et Ribbit Capital. Raisin UK basé à Manchester, banking-as-a-service Raisin Bank à Francfort, fairr.de, et Raisin Technology appartiennent tous au groupe Raisin.
Lire aussi : Raisin s’associe avec une nouvelle banque partenaire française pour offrir un rendement supérieur au Livret A
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"Dans le contexte actuel de taux d'intérêt bas et négatifs, les banques européennes ont reçu des conseils de la BCE pour maintenir les économies européennes à flot, accompagnées de liquidités injectées sur le marché par le biais de subventions liées à la pandémie. Cependant, de nombreuses banques sont confrontées à une situation de surliquidité dans leurs bilans: d’une part le client retail thésaurise, d’autre part, dans certaines juridictions telles qu’en France, les sociétés ont souscrit aux Plans Garantis par l’État mais déposé ces fonds sur leur compte courant. Tous les dépôts ne peuvent pas être utilisés pour créer davantage d'actifs et accorder des prêts sur le marché. Il en résulte des coûts importants, notamment :
- Le paiement des prélèvements bancaires et des contributions aux systèmes de garantie des dépôts
- Des exigences accrues en matière de fonds propres qui sont basées sur le montant des dépôts détenus
- Pénalités d'intérêts négatifs pour les liquidités placées sur le marché interbancaire ou auprès de la BCE
Afin de minimiser l'impact, les banques de détail doivent souvent abaisser les taux d'intérêt pour les clients, parfois même pousser les taux en dessous de zéro, afin de pousser les liquidités des clients vers d'autres produits. Parfois leurs actions peuvent même faire disparaître ces pools de liquidité au profit d'autres fournisseurs, potentiellement concurrents. Cela crée un dilemme non seulement pour les clients - qui manquent des rendements potentiels de leur épargne et doivent quitter leur banque d'origine - mais aussi pour les banques. Les institutions financières risquent de perdre des relations de longue date avec leurs clients si elles ne parviennent pas à compenser les taux faibles ou négatifs par des produits ou services alternatifs suffisamment attrayants. La situation actuelle des liquidités pousse donc les banques à chercher des solutions innovantes pour sortir de l'impasse des taux d'intérêt à long terme". Les banques sont contraintes d'évoluer et de faire des choix difficiles. Elles sont placées entre le marteau et l'enclume, la BCE continuant à injecter des liquidités et les clients à épargner pour les plus actifs, et à thésauriser pour les plus passifs, comme le souligne notre dernière étude "L'Europe ou le royaume du cash mort-vivant".
À propos de Raisin
Un précurseur de l’open banking et leader pan-européen de l’épargne et de l’investissement à travers une plateforme unique, la fintech berlinoise fut créé en 2012 par Dr. Tamaz Georgadze (CEO), Dr. Frank Freund (CFO) et Michael Stephan (COO). Les plateformes de Raisin — sous la marque WeltSparen dans les pays germanophones — font tomber les barrières pour faciliter l’épargne des consommateurs européens et des PME: la marketplace Raisin offre des comptes de dépôts garantis attractifs et faciles d’accès sans coûts de souscription à travers l’Europe, ainsi que des produits d’investissement en ETF et des plans d’épargne retraite à bas coûts en Allemagne. Grâce à une seule ouverture de compte en ligne, les clients de Raisin ont accès à une gamme diversifiée de produits d’épargne et peuvent ensuite gérer simplement leur patrimoine en ligne. Depuis 2013, Raisin a intermédié plus de 27,5 milliards d’euros auprès de plus de 29,500 clients et 100 banques partenaires à travers 30+ pays européens. Raisin a été nominé parmi les top 5 fintechs des Fintech 50 et est soutenu financièrement par d’investisseurs institutionnels américains et européens tels que btov Ventures, Goldman Sachs, PayPal Ventures, Thrive Capital, Index Ventures, Orange Digital Ventures et Ribbit Capital. Raisin UK basé à Manchester, banking-as-a-service Raisin Bank à Francfort, fairr.de, et Raisin Technology appartiennent tous au groupe Raisin.
Lire aussi : Raisin s’associe avec une nouvelle banque partenaire française pour offrir un rendement supérieur au Livret A
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