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Les bénéfices trop souvent ignorés de la démarche CSRD


Les bénéfices trop souvent ignorés de la démarche CSRD
« Ne tardez pas ! ». Le cabinet de conseil, d’expertise comptable et d’audit .Figures adresse ce message aux PME / ETI qui vont devoir appliquer la Directive européenne CSRD sur les données 2025 et produire leur rapport de durabilité en 2026. Répondre à ces nouveaux standards conditionne l’accès à certains marchés, et par-là, la pérennité des entreprises.

En effet, la démarche CSRD est un projet long et complexe qui concerne toutes les fonctions de l’entreprise. Elle est par ailleurs spécifique à chaque organisation, selon son niveau de maturité et ses moyens. La marche à franchir s’avère pourtant haute pour nombre d’entreprises.


A l’occasion de Produrable, .Figures a dévoilé la première cartographie des bénéfices qu’une ETI peut ambitionner d’obtenir en conduisant un projet CSRD ambitieux et positionné au bon niveau stratégique. Une approche pragmatique et créatrice de valeur, issue des retours d’expérience des missions d’accompagnement du cabinet.

La CSRD s’est imposée en quelques mois comme l’exercice clé en matière de durabilité pour les PME et les ETI françaises.

Le déploiement de ce nouveau règlement constitue un exercice exigeant, nécessitant de mobiliser des ressources humaines mais également des ressources financières significatives.

L’accueil des entreprises face à cette nouvelle exigence réglementaire est parfois hostile et cela d’autant plus que la mise en œuvre doit se réaliser dans des délais relativement courts.

Des entreprises de taille encore modeste qui étaient en dessous des seuils de la précédente réglementation1 et dont la politique RSE est encore à ce jour balbutiante doivent se mettre en situation de produire leur premier rapport de durabilité en 2026 sur les données de l’année 2025. Au regard de la marche à franchir, les projets doivent être initiés au plus vite. Si l’exercice reste une obligation de reporting, il n’en soulève pas moins des questions éminemment stratégiques. Les données à rendre publiques sont majoritairement qualitatives et obligent l’entreprise à produire différents documents structurants parfois inexistants au sein de l’organisation ou trop peu aboutis. Parmi ces documents, nous pouvons citer d’un côté, des politiques relatives aux salariés en matière de santé et sécurité, de formation, d’inclusion, de l’autre des démarches menées dans le champ environnemental comme la présentation d’un plan de transition climatique ou encore les actions développées en matière de pollution de l’eau, de l’air ou des sols.

En démarrant le projet d’élaboration du rapport de durabilité, les entreprises prennent également conscience que ce reporting de durabilité nécessite d’ouvrir des sous-projets qui en tant que tels requièrent souvent plusieurs mois de travail. .Figures cite les trois principaux :

1. L’établissement ou l’amélioration d’un bilan carbone conforme sur les 3 scopes
2. L’application de la taxonomie verte
3. Le choix et le déploiement d’une solution logicielle de reporting ESG

Si l’ampleur de la tâche est incontestable, le cabinet .Figures est convaincu que les bénéfices directs et indirects que les entreprises sont susceptibles d’en retirer sont majeurs.

Pour cette raison, à la lumière des projets d’accompagnement actuellement en cours, .Figures a réalisé un travail d’identification et de classification de tous les bénéfices induits par le déploiement de la CSRD au sein des entreprises. Nombre d’experts ont pu pointer que la CSRD n’est pas qu’une contrainte. Certains ont même explicité l’une ou l’autre des opportunités offertes par cette obligation de mise en conformité. Toutefois, aucun n’a proposé d’approche globale, à destination des ETI.

La démarche de .Figures se veut optimiste et vise à encourager une approche positive de la CSRD, elle est également pragmatique. Ainsi, le cabinet a intégré la question des bénéfices dans sa méthodologie de projet. L’entreprise, dès les premières étapes, est amenée à clarifier ses attentes et, tout au long de la mise en œuvre, se met en situation de garder ce « portefeuille de bénéfices » comme un fil rouge.

1) La CSRD remplace une ordonnance de 2017, prise en application d’une directive de 2014 dite « NFRD » qui avait introduit dans le Code de commerce une nouvelle obligation de reporting à la charge de certaines grandes entreprises, consistant dans l’établissement et la publication d’une « déclaration de performance extra-financière » (DPEF) intégrée au rapport de gestion.

1 - ÉCLAIRER LA STRATÉGIE ET INNOVER

  • Clarification de la raison d’être : Ces démarches offrent à l’entreprise l’opportunité de redéfinir son rôle dans la société, en intégrant des valeurs éthiques et durables dans sa mission et ses actions.
  • Accélération de la réflexion stratégique : La mise en œuvre des normes ESG permet de concentrer l’entreprise sur ses priorités à long terme, en intégrant la durabilité dans les décisions stratégiques, et en préparant des plans de gestion des risques.
  • Culture de la transparence et de la responsabilité : L’adoption des normes ESG et de la CSRD renforce la transparence dans la gestion, améliorant la communication avec les parties prenantes et assurant une gouvernance plus responsable.
  • Anticipation des obligations réglementaires futures : En se préparant aux nouvelles exigences réglementaires, l’entreprise anticipe les futures contraintes légales. L’entreprise se met en ordre de marche pour « faire » tel que l’exige la CSDDD.

  • Création d’un cadre normatif commun (comparabilité) : Standardiser et comparer les données extra-financières permet de mieux évaluer sa performance d’entreprise en se comparant aux autres

2 - RENFORCER SA PÉRENNITÉ ET INNOVER

  • Résilience et vision à long terme : En se concentrant sur une gestion à long terme, les entreprises alignent leur stratégie sur des objectifs durables, renforçant ainsi leur pérennité dans un contexte économique et environnemental en constante évolution.
  • Révélation et gestion proactive des risques : L’application des normes ESG permet de mieux identifier les risques (environnementaux, sociaux, cybernétiques), de les gérer et de mettre en place des plans de dérisque pour minimiser leur impact. L’adoption des normes ESG permet à l’entreprise de mieux se prémunir contre les imprévus et de se doter de plans de gestion des risques efficaces, renforçant ainsi sa résilience face aux crises
  • Questionnement du modèle d’affaires et innovation : Construire un modèle d’affaires innovant permet de faire face aux défis
    environnementaux et sociaux. Développement de nouveaux produits plus durables ou par l’amélioration des processus internes.

3 - SOIGNER SON ATTRACTIVITÉ

  • Création de sens et engagement : Les normes ESG permettent de donner plus de sens à l’activité de l’entreprise en valorisant ses impacts positifs, tout en améliorant le dialogue avec les parties prenantes (communautés locales, clients, régulateurs, etc.).
  • Fidélisation des employés et partenaires : En adoptant des pratiques durables, l’entreprise non seulement attire des talents, mais favorise également leur fidélité, ainsi que celle de ses partenaires, grâce à des engagements concrets.
  • Attractivité renforcée sur le marché de l’emploi : L’entreprise, en se positionnant sur des pratiques responsables, devient plus attractive pour les talents, notamment dans le contexte de la "guerre des talents".
  • Création de nouvelles opportunités de carrière : Le développement durable ouvre des perspectives de progression pour les employés, en stimulant leur engagement et en offrant des opportunités d’évolution dans des domaines stratégiques.

4 - S’ENRACINER / S’INTÉGRER DANS SON ÉCOSYSTÈME

  • Connexion renforcée à ses parties prenantes : Instituer un dialogue structuré et proactif permet de nourrir l’entreprise de différentes façons (veille concurrentielle, innovation, capacité de négociation, benchmarks…)
  • Écosystème enrichi et meilleure compréhension de sa chaîne de valeur : En adoptant une démarche ESG, l’entreprise s’intègre mieux dans son environnement : elle analyse et s’approprie pleinement sa chaîne de valeur.

5 - SE FINANCER ET CRÉER DE LA VALEUR ÉCONOMIQUE

  • Valorisation financière accrue : L’entreprise peut améliorer sa performance à long terme et attirer des investisseurs en respectant les critères ESG, ce qui renforce la confiance des marchés et l’accès à des financements.
  • Capacité de financement augmentée : Les entreprises engagées dans une démarche ESG ont un accès facilité à des fonds d'investissement durables et des financements verts.
  • Maintien et renforcement de l'avantage concurrentiel : En adoptant des pratiques durables, l’entreprise peut se différencier sur des marchés compétitifs, en attirant des clients et partenaires sensibles à l’éthique et à la responsabilité.

6 - ANCRER LA QUALITÉ ET LA DURABILITÉ DANS L’ORGANISATION

  • Ancrage de la durabilité dans toutes les fonctions : En intégrant la durabilité dans l’ensemble des départements, l’entreprise harmonise ses pratiques et renforce l’alignement interne autour d’objectifs communs.
  • Développement de nouvelles compétences : La démarche de durabilité incite à la formation et à l’acquisition de nouvelles compétences, nécessaires pour répondre aux exigences des normes ESG.
  • Optimisation des processus et amélioration de la qualité : La mise en place de processus homogènes et formalisés favorise l’amélioration continue et stimule l’efficacité opérationnelle

A propos de .Figures
Figures est un cabinet de conseil, d’expertise-comptable et d’audit qui a intégré nativement les enjeux de la transition socio-écologique et de la durabilité au cœur de son offre et de son fonctionnement. Ses 3 associés cofondateurs Emmanuel Flattet, Anne Aubert, Carlos Fernandes, sont reconnus pour leur expérience de consultants, d’experts-comptables, et d’auditeurs pour des grands groupes et des ETI, acquise pendant plus de 25 ans chez les Big Four, à la Direction Financière de grands comptes ou comme dirigeant de société. Ensemble et dans la complémentarité, ils animent une équipe de 30 collaborateurs - à Paris, à Aix-Marseille, en Normandie - qui conjugue expertise technique - réglementaire, conformité, performance économique - et démarche de performance globale - résilience, territoire et écosystème. Afin de pouvoir coacher, former, accompagner les entreprises dans une mise en œuvre ambitieuse, transformante et efficace des nouvelles réglementations, .Figures fédère et anime un collège d’experts de haut-niveau. Experts-comptables, commissaires aux comptes, évaluateurs, consultants RSE, ingénieurs, avocats…, ils maîtrisent les différentes réglementations.


Jeudi 10 Octobre 2024



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