2018 a encore été une année faste pour la finance participative avec une collecte de 402 millions d’euros, en croissance de 20% par rapport à 2017. Dans l’univers du crowdfunding, l’immobilier participatif a réussi à tirer son épingle du jeu, devenant même le placement privilégié des Français. Mais quels sont donc les types de profil qui s’intéressent à ce secteur de niche ?
L’investisseur en crowdfunding immobilier : un profil différent et plus diversifié
En crowdfunding immobilier, plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour dresser le profil-type d’un investisseur :
Sur la base de ces éléments, il ressort que l’investisseur-type est à 85% un homme, âgé en moyenne entre 45 et 50 ans. Ce profil présente cependant beaucoup plus de disparité et de diversité en termes de zones géographiques ou de catégorie socio-professionnelle.
Les 18/34 ans : à la recherche de solutions de diversification
Nés entre 1985 et 2000, ces investisseurs constituent une catégorie dont les comportements, stratégies et visions sont très étudiées. Ils représentent la génération Y, les Digital Natives ou encore les Millenials. Ces derniers se caractérisent par un besoin d’expérience, d’innovation, d’originalité et, surtout, par une fibre entrepreneuriale très développée. Ils évoluent aussi dans un contexte où les rendements des solutions d’épargne traditionnelles (livrets bancaires, PEA-PME, assurance-vie…) ne sont clairement plus satisfaisants. Cette tranche d’âge représente aujourd’hui près de 30% des investisseurs actifs en crowdfunding immobilier (avec environ 5% d’étudiants). Toutefois, la capacité d’épargne de ces profils reste relativement faible, comme en témoigne la récurrence des investissements (entre 1,8 et 2,5) et un ticket moyen inférieur à 2.800 euros.
Les actifs 35/55 ans : la classe la plus représentée
Cette tranche d’âge représente près de 45% des investisseurs actifs sur la majorité des plateformes de crowdfunding immobilier : ils ont déjà investi dans au moins un projet. Ces investisseurs bénéficient d’une situation professionnelle stable avec une capacité d’épargne supérieure à 10.000 euros. Ils sont dans des logiques concrètes de diversification ou de constitution d’un portefeuille d’obligations en vue d’une rentabilité plus importante. Avec une récurrence entre 3 et 4 dans les investissements, leur ticket moyen s’élève à environ 3.500 euros.
Au-delà de 55 ans : les montants moyens investis les plus importants
Cette catégorie d’investisseurs représente environ 25% des membres actifs des plateformes de financement participatif. Ils sont généralement attirés par le crowdfunding immobilier pour des logiques de rendement et l’attrait d’une fiscalité avantageuse. Parmi cette population, les retraités représentent une part non négligeable. Et ce, malgré la barrière technologique que peut constituer, pour certains, un placement totalement désintermédié, innovant et 100% en ligne (informations, souscription, signature des contrats d’investissement, versement des fonds et remboursements). Avec un patrimoine plus important, ils bénéficient toutefois d’une capacité d’épargne plus importante que le reste de la population et ont souvent une appétence au risque plus élevée. En moyenne, la récurrence pour cette tranche est supérieure à 5 investissements et leur ticket moyen est le plus élevé, au-delà de 5.500 euros.
Cas particuliers : les résidents fiscaux non-français et les personnes morales
Il est intéressant de mettre en avant deux types de profil sortant du lot et qui gagnent en importance :
Imposés au régime de l’impôt sur les sociétés, pour les premiers, ou exonérés en France car assujettis à l’imposition du pays de résidence pour les seconds, ces deux profils sont de plus en plus intéressés par ce type de placement qui ne nécessite aucune gestion, ce qui pourrait être un problème compte-tenu de l’éloignement physique pour les étrangers/expatriés.
L’investisseur en crowdfunding immobilier présente donc plusieurs visages. De l’étudiant au retraité en passant par la personne morale, on ne distingue pas de catégories socio-professionnelles. Chacun de ces profils voit dans ce type de placement un moyen de générer plus de revenus, de diversifier un portefeuille déjà existant ou de tester de nouvelles solutions d’investissement. Le pari des plateformes de rendre l’investissement immobilier accessible à tous est donc tenu.
A propos de HOMUNITY
Créée en septembre 2014 par trois entrepreneurs : Quentin Romet, Arnaud de Vergie et Charles Teytaud, Homunity est une plateforme de crowdfunding destinée à financer la promotion immobilière résidentielle et tertiaire, ainsi que la rénovation d’ensemble immobilier. Depuis son lancement en 2014, Homunity a financé 89 projets pour 36 millions d’euros investis .
Agréée par l’AMF et immatriculée auprès de l’ORIAS, Homunity attache une importance toute particulière aux devoirs de transparence et à la gestion des risques liés au crowdfunding.
L’investisseur en crowdfunding immobilier : un profil différent et plus diversifié
En crowdfunding immobilier, plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour dresser le profil-type d’un investisseur :
- Dans un premier temps, il faut tenir compte du montant du ticket d’entrée (1.000 euros), particulièrement élevé par rapport à celui proposé par des plateformes de prêts aux entreprises ou de dons (20 ou 50 euros) ;
- L’investisseur doit, par ailleurs, disposer des notions de base de l’activité dans laquelle il prévoit de faire son placement (à savoir la promotion immobilière) afin de bien appréhender les projets proposés à l’investissement ;
- Enfin, l’aversion aux risques de l’investisseur est une donnée essentielle. Le montant élevé du ticket d’entrée par rapport aux autres types de crowdfunding suppose que l’investisseur adepte de l’immobilier n’est pas effrayé par le risque lié à ce type d’investissement. Ainsi, la rémunération attractive et, donc, le retour financier, constituent la principale source de motivation de l’investisseur, avant même l’intérêt social ou matériel. Surtout, dans une logique de financement de l’économie réelle, les investisseurs y voient une manière de participer à un « enjeu économique et sociétal de premier plan : la construction de logements ».
Sur la base de ces éléments, il ressort que l’investisseur-type est à 85% un homme, âgé en moyenne entre 45 et 50 ans. Ce profil présente cependant beaucoup plus de disparité et de diversité en termes de zones géographiques ou de catégorie socio-professionnelle.
Les 18/34 ans : à la recherche de solutions de diversification
Nés entre 1985 et 2000, ces investisseurs constituent une catégorie dont les comportements, stratégies et visions sont très étudiées. Ils représentent la génération Y, les Digital Natives ou encore les Millenials. Ces derniers se caractérisent par un besoin d’expérience, d’innovation, d’originalité et, surtout, par une fibre entrepreneuriale très développée. Ils évoluent aussi dans un contexte où les rendements des solutions d’épargne traditionnelles (livrets bancaires, PEA-PME, assurance-vie…) ne sont clairement plus satisfaisants. Cette tranche d’âge représente aujourd’hui près de 30% des investisseurs actifs en crowdfunding immobilier (avec environ 5% d’étudiants). Toutefois, la capacité d’épargne de ces profils reste relativement faible, comme en témoigne la récurrence des investissements (entre 1,8 et 2,5) et un ticket moyen inférieur à 2.800 euros.
Les actifs 35/55 ans : la classe la plus représentée
Cette tranche d’âge représente près de 45% des investisseurs actifs sur la majorité des plateformes de crowdfunding immobilier : ils ont déjà investi dans au moins un projet. Ces investisseurs bénéficient d’une situation professionnelle stable avec une capacité d’épargne supérieure à 10.000 euros. Ils sont dans des logiques concrètes de diversification ou de constitution d’un portefeuille d’obligations en vue d’une rentabilité plus importante. Avec une récurrence entre 3 et 4 dans les investissements, leur ticket moyen s’élève à environ 3.500 euros.
Au-delà de 55 ans : les montants moyens investis les plus importants
Cette catégorie d’investisseurs représente environ 25% des membres actifs des plateformes de financement participatif. Ils sont généralement attirés par le crowdfunding immobilier pour des logiques de rendement et l’attrait d’une fiscalité avantageuse. Parmi cette population, les retraités représentent une part non négligeable. Et ce, malgré la barrière technologique que peut constituer, pour certains, un placement totalement désintermédié, innovant et 100% en ligne (informations, souscription, signature des contrats d’investissement, versement des fonds et remboursements). Avec un patrimoine plus important, ils bénéficient toutefois d’une capacité d’épargne plus importante que le reste de la population et ont souvent une appétence au risque plus élevée. En moyenne, la récurrence pour cette tranche est supérieure à 5 investissements et leur ticket moyen est le plus élevé, au-delà de 5.500 euros.
Cas particuliers : les résidents fiscaux non-français et les personnes morales
Il est intéressant de mettre en avant deux types de profil sortant du lot et qui gagnent en importance :
- Les personnes morales : celles-ci optent progressivement pour le financement participatif immobilier dans leurs stratégies de placement de trésorerie. Avec un horizon court terme et des taux de rendement annuels attractifs, l’intérêt est compréhensible. Pour autant, la part des entreprises investissant dans le financement de la promotion immobilière reste encore faible, inférieur à 8 %.
- Les étrangers ou français expatriés : comme pour les personnes morales, ils sont encore peu nombreux à avoir cédé aux sirènes du financement immobilier participatif. En effet, près de 10% seulement de résidents fiscaux non-français investissent en crowdfunding immobilier.
Imposés au régime de l’impôt sur les sociétés, pour les premiers, ou exonérés en France car assujettis à l’imposition du pays de résidence pour les seconds, ces deux profils sont de plus en plus intéressés par ce type de placement qui ne nécessite aucune gestion, ce qui pourrait être un problème compte-tenu de l’éloignement physique pour les étrangers/expatriés.
L’investisseur en crowdfunding immobilier présente donc plusieurs visages. De l’étudiant au retraité en passant par la personne morale, on ne distingue pas de catégories socio-professionnelles. Chacun de ces profils voit dans ce type de placement un moyen de générer plus de revenus, de diversifier un portefeuille déjà existant ou de tester de nouvelles solutions d’investissement. Le pari des plateformes de rendre l’investissement immobilier accessible à tous est donc tenu.
A propos de HOMUNITY
Créée en septembre 2014 par trois entrepreneurs : Quentin Romet, Arnaud de Vergie et Charles Teytaud, Homunity est une plateforme de crowdfunding destinée à financer la promotion immobilière résidentielle et tertiaire, ainsi que la rénovation d’ensemble immobilier. Depuis son lancement en 2014, Homunity a financé 89 projets pour 36 millions d’euros investis .
Agréée par l’AMF et immatriculée auprès de l’ORIAS, Homunity attache une importance toute particulière aux devoirs de transparence et à la gestion des risques liés au crowdfunding.