Beaucoup d’entreprises disposent d’une trésorerie excédentaire, mais ne veulent prendre aucun risque avec cet argent. Au point d’en oublier le b.a.-ba d’une bonne gestion financière. En conséquence, cet argent se dévalue progressivement ou se retrouve placé à taux négatifs.
En matière de gestion de trésorerie, les chefs d’entreprise et les directeurs financiers ont souvent une priorité : s’assurer d’avoir suffisamment d’argent disponible pour couvrir la totalité de leurs dépenses des prochains mois. Dès lors que cette trésorerie devient conséquente et que les revenus de l’entreprise sont réguliers, une autre question se pose : comment faire pour bien investir cet argent qui peut parfois constituer plusieurs années de réserves ?
Définir des horizons de placement en fonction des projets de l’entreprise
Peu de chefs d’entreprise ou de directeurs financiers se penchent sur cette question, souvent par manque de solution auprès de leurs banques. La plupart d’entre eux laissent donc s’accumuler les réserves sur un compte courant ou un compte faiblement rémunéré proposé par leur établissement bancaire. À l’évidence, cette situation n’est pas optimale.
Gérer sa trésorerie d’entreprise n’est pourtant pas très différent de gérer son épargne personnelle. On ne le dira jamais assez : pour les particuliers, l’important est de placer leur argent en fonction de leurs projets. Pour les entreprises, c’est la même chose ! En effet, les entreprises peuvent avoir des projets à court, moyen ou long terme (investissement ou cession par exemple) qui constituent autant d’horizons d’investissements à prendre en compte.
À court terme, éviter les rendements faibles ou négatifs
En ce qui concerne le placement des sommes qui doivent rester disponibles à court terme (de quelques mois à deux ans), peu d’options s’offrent aux entreprises. L’erreur à ne pas commettre est de se tourner vers des fonds monétaires, qui ne présentent aucun intérêt puisque leurs rendements sont négatifs. Les fonds obligataires sont eux aussi à éviter du fait de leur couple rendement-risque peu attractif pour un investissement de court terme.
La solution se trouverait ici du côté des fonds en euros, accessibles en ouvrant un « contrat de capitalisation », équivalent de l’assurance-vie pour une personne morale. Les fonds en euros peuvent encore rapporter environ 2% par an et offrent la possibilité de récupérer son capital à tout moment. Mais il existe des contraintes de l’assureur qui ne souhaite pas qu’une société fasse des va-et-vient trop rapides sur ce type de fonds. Autre possibilité, moins avantageuse : le compte à terme (CAT) ou le dépôt à terme (DAT). Ce placement permet de placer son argent à un rendement connu d’avance (de nos jours souvent inférieur ou égal à 1%) pour une durée fixe. L’entreprise peut récupérer ses fonds à tout moment, mais si la durée de placement n’est pas respectée, la banque appliquera une pénalité.
À moyen terme, favoriser une allocation diversifiée
Dès lors que l’entreprise a des revenus réguliers sans besoins de court terme, il devient intéressant d’aller chercher des rendements plus élevés sur des placements à horizon 2-5 ans.
C’est là où les placements diversifiés entrent en jeu. Le but : allier la résilience des placements déjà mentionnés à des placements plus dynamiques. Dans un contrat de capitalisation, les sommes investies peuvent par exemple être placées à 50% sur des fonds en euros, à 25% sur des fonds obligataires et à 25% sur des fonds actions. Cette allocation simple, qui doit en réalité être ajustée en fonction de chaque entreprise, peut permettre d’espérer un rendement d’environ 3% par an en moyenne annualisée.
À long terme, place aux actions !
Rares sont les entreprises bénéficiant d’un horizon de placement supérieur à 5 ans, mais cela existe ! Les chefs d’entreprise eux-mêmes peuvent également être directement concernés, leur patrimoine personnel pouvant être géré à plus long terme que la trésorerie de leur entreprise, notamment à travers leur holding patrimoniale.
À nouveau, tout est une simple question d’allocation. La proportion d’investissements en actions mérite d’être augmentée, de manière à atteindre plus de 50% des sommes investies. Rappelons qu’à long terme, le rendement que l’on peut attendre d’un investissement en actions, en tenant compte du versement du dividende annuel, est de l’ordre de 5% par an en moyenne annualisée. Dans un contrat de capitalisation, il devient dès lors facilement possible d’espérer un rendement moyen de l’ordre de 4% par an en laissant place à une petite poche de diversification sur d’autres classes d’actifs.
Attention toutefois aux offres plus complexes, alléchantes par leurs rendements potentiellement élevés mais qui peuvent provoquer un blocage de la trésorerie de l’entreprise en cas d’imprévu. Les investissements en immobilier (SCPI, OPCI) n’ont des rendements intéressants qu’au bout de 3 à 4 ans afin de rembourser les frais d’entrée, incluent des frais de gestion annuels élevés et ont connu des crises qui risquent de se répéter. Les investissements en Private Equity ne peuvent être conseillés qu’au cas par cas. Enfin, les produits structurés sont souvent présentés comme une solution miracle, mais doivent là encore être utilisés avec parcimonie car beaucoup s’en sont mordu les doigts. Vous l’aurez compris, il faut donc préférer des supports d’investissements liquides et simples plutôt que des produits plus complexes.
A propos de Nalo
Nalo est un service d’investissement financier en ligne, créé par des spécialistes de la finance. En mettant la technologie au service de son expertise, Nalo a créé l’investissement enfin intelligent. Plus d’individualisation, plus de simplicité, moins cher, Nalo renouvelle la gestion de patrimoine pour les Français. Le choix de l’assurance-vie, l’absence de frais de rétrocessions, d’entrée, d’arbitrage et de dossier ainsi que l’utilisation exclusive de fonds ETF permet d’apporter un service de qualité, transparent, inspiré des Prix Nobel de l’Economie. Nalo, c’est la Nouvelle façon d’Investir.
En matière de gestion de trésorerie, les chefs d’entreprise et les directeurs financiers ont souvent une priorité : s’assurer d’avoir suffisamment d’argent disponible pour couvrir la totalité de leurs dépenses des prochains mois. Dès lors que cette trésorerie devient conséquente et que les revenus de l’entreprise sont réguliers, une autre question se pose : comment faire pour bien investir cet argent qui peut parfois constituer plusieurs années de réserves ?
Définir des horizons de placement en fonction des projets de l’entreprise
Peu de chefs d’entreprise ou de directeurs financiers se penchent sur cette question, souvent par manque de solution auprès de leurs banques. La plupart d’entre eux laissent donc s’accumuler les réserves sur un compte courant ou un compte faiblement rémunéré proposé par leur établissement bancaire. À l’évidence, cette situation n’est pas optimale.
Gérer sa trésorerie d’entreprise n’est pourtant pas très différent de gérer son épargne personnelle. On ne le dira jamais assez : pour les particuliers, l’important est de placer leur argent en fonction de leurs projets. Pour les entreprises, c’est la même chose ! En effet, les entreprises peuvent avoir des projets à court, moyen ou long terme (investissement ou cession par exemple) qui constituent autant d’horizons d’investissements à prendre en compte.
À court terme, éviter les rendements faibles ou négatifs
En ce qui concerne le placement des sommes qui doivent rester disponibles à court terme (de quelques mois à deux ans), peu d’options s’offrent aux entreprises. L’erreur à ne pas commettre est de se tourner vers des fonds monétaires, qui ne présentent aucun intérêt puisque leurs rendements sont négatifs. Les fonds obligataires sont eux aussi à éviter du fait de leur couple rendement-risque peu attractif pour un investissement de court terme.
La solution se trouverait ici du côté des fonds en euros, accessibles en ouvrant un « contrat de capitalisation », équivalent de l’assurance-vie pour une personne morale. Les fonds en euros peuvent encore rapporter environ 2% par an et offrent la possibilité de récupérer son capital à tout moment. Mais il existe des contraintes de l’assureur qui ne souhaite pas qu’une société fasse des va-et-vient trop rapides sur ce type de fonds. Autre possibilité, moins avantageuse : le compte à terme (CAT) ou le dépôt à terme (DAT). Ce placement permet de placer son argent à un rendement connu d’avance (de nos jours souvent inférieur ou égal à 1%) pour une durée fixe. L’entreprise peut récupérer ses fonds à tout moment, mais si la durée de placement n’est pas respectée, la banque appliquera une pénalité.
À moyen terme, favoriser une allocation diversifiée
Dès lors que l’entreprise a des revenus réguliers sans besoins de court terme, il devient intéressant d’aller chercher des rendements plus élevés sur des placements à horizon 2-5 ans.
C’est là où les placements diversifiés entrent en jeu. Le but : allier la résilience des placements déjà mentionnés à des placements plus dynamiques. Dans un contrat de capitalisation, les sommes investies peuvent par exemple être placées à 50% sur des fonds en euros, à 25% sur des fonds obligataires et à 25% sur des fonds actions. Cette allocation simple, qui doit en réalité être ajustée en fonction de chaque entreprise, peut permettre d’espérer un rendement d’environ 3% par an en moyenne annualisée.
À long terme, place aux actions !
Rares sont les entreprises bénéficiant d’un horizon de placement supérieur à 5 ans, mais cela existe ! Les chefs d’entreprise eux-mêmes peuvent également être directement concernés, leur patrimoine personnel pouvant être géré à plus long terme que la trésorerie de leur entreprise, notamment à travers leur holding patrimoniale.
À nouveau, tout est une simple question d’allocation. La proportion d’investissements en actions mérite d’être augmentée, de manière à atteindre plus de 50% des sommes investies. Rappelons qu’à long terme, le rendement que l’on peut attendre d’un investissement en actions, en tenant compte du versement du dividende annuel, est de l’ordre de 5% par an en moyenne annualisée. Dans un contrat de capitalisation, il devient dès lors facilement possible d’espérer un rendement moyen de l’ordre de 4% par an en laissant place à une petite poche de diversification sur d’autres classes d’actifs.
Attention toutefois aux offres plus complexes, alléchantes par leurs rendements potentiellement élevés mais qui peuvent provoquer un blocage de la trésorerie de l’entreprise en cas d’imprévu. Les investissements en immobilier (SCPI, OPCI) n’ont des rendements intéressants qu’au bout de 3 à 4 ans afin de rembourser les frais d’entrée, incluent des frais de gestion annuels élevés et ont connu des crises qui risquent de se répéter. Les investissements en Private Equity ne peuvent être conseillés qu’au cas par cas. Enfin, les produits structurés sont souvent présentés comme une solution miracle, mais doivent là encore être utilisés avec parcimonie car beaucoup s’en sont mordu les doigts. Vous l’aurez compris, il faut donc préférer des supports d’investissements liquides et simples plutôt que des produits plus complexes.
A propos de Nalo
Nalo est un service d’investissement financier en ligne, créé par des spécialistes de la finance. En mettant la technologie au service de son expertise, Nalo a créé l’investissement enfin intelligent. Plus d’individualisation, plus de simplicité, moins cher, Nalo renouvelle la gestion de patrimoine pour les Français. Le choix de l’assurance-vie, l’absence de frais de rétrocessions, d’entrée, d’arbitrage et de dossier ainsi que l’utilisation exclusive de fonds ETF permet d’apporter un service de qualité, transparent, inspiré des Prix Nobel de l’Economie. Nalo, c’est la Nouvelle façon d’Investir.