
L’Observatoire de la Fintech, publie une nouvelle étude annuelle sur les règlementations et la conformité dans l’univers des Services Financiers et de la Fintech avec Treezor, et plus de 20 contributrices et contributeurs expert de la Fintech, de la Banque, de l’Assurance, de l’Investissement, de la Transformation des services financiers en matière de conformité.
Cette publication a été communiquée à l’ACPR et l’AMF dont chaque pôle Fintech et Innovation a fourni une contribution en avant-propos de cette édition.
Selon les résultats de notre étude repris dans notre publication « Les cahiers de la Fintech : Compliance - 2025 », la réglementation a su montrer son efficacité dans la protection du consommateur et dans celle de l’écosystème sur de nombreux enjeux.
Principaux constats
Points saillants de l’année 2024
Les moyens affectés à la conformité au sein des acteurs
« L’immense majorité des fintechs est soumise de manière directe ou indirecte à une ou plusieurs réglementations. Il importe donc pour celui qui veut lancer sa start-up de bien connaître celles qui s’appliquent à son activité et de les intégrer dès le départ. Ces règles sont des contraintes, mettent des barrières à l’entrée mais sécurisent le marché et représentent un avantage compétitif pour celui qui sait en tirer parti. », indique François Faure, Secrétaire Général de l’Observatoire de la Fintech.
“Le secteur des paiements est caractérisé par des complexités réglementaires importantes et une variété de modèles que les plateformes doivent être capables de supporter. Le modèle d'agent de services de paiement représente souvent une étape clé pour les acteurs en croissance qui souhaitent se développer en Europe ou obtenir le statut d'établissement régulé. L'accompagnement de ces acteurs dans cette transition requiert une expertise et une technologie adaptées, comme nous le proposons chez Treezor.” précise Cédric Cassini, Chief Commercial Officer de Treezor.
“Face à un environnement réglementaire exigeant, l'évolution du secteur fintech a mis en évidence la nécessité de renforcer la fonction conformité. Cela implique un investissement massif dans cette fonction essentielle, notamment en ressources humaines. Pour Treezor, la conformité n'est pas seulement une obligation, mais un pilier fondamental de notre modèle BaaS. Elle est à la fois notre bouclier, le socle de la confiance de nos partenaires et clients, et un levier stratégique essentiel pour assurer notre pérennité et notre croissance.” ajoute Adin Buhks, Chief Risk & Compliance Officer de Treezor.
“Cette publication délimite un périmètre de 205 fintechs régulées en France ayant déjà procédé à une levée de fonds et toujours en activité, à comparer aux 508 acteurs qui opèrent dans la Fintech en France au sens plus large habituellement observé. Ils ont levé 586 millions d’euros en 2024, en progression annuelle de 34%, avec un total en cumul de 6 milliards de fonds levés. Ils emploient environ 20 000 salariés, en progression de 13%. 54 de ces fintechs ont obtenu un agrément : 2 établissements de crédit (EC), 23 établissements de paiement (EP) ou de monnaie électronique (EME) ou société de financement (SF), 4 prestataires de services d’information sur les comptes (PSIC), 3 sociétés de gestion de patrimoine (SGP) ou compagnies holdings d’investissement (CHI), 17 prestataires de services de financement participatif (PSFP) et 5 agréments d’assurance", indique Mikaël Ptachek, Président de l’Observatoire de la Fintech.
Cette publication a été communiquée à l’ACPR et l’AMF dont chaque pôle Fintech et Innovation a fourni une contribution en avant-propos de cette édition.
Selon les résultats de notre étude repris dans notre publication « Les cahiers de la Fintech : Compliance - 2025 », la réglementation a su montrer son efficacité dans la protection du consommateur et dans celle de l’écosystème sur de nombreux enjeux.
Principaux constats
- L'écosystème des fintechs régulées ayant levé des fonds en France s’élève à 205 sociétés à la fin de l’année dernière (sur un total de 508 encore en vie soit 40%) pour 5 780 M€ levés, soit un peu plus de la moitié (54%) des fonds levés par les fintechs. Il y a 54 fintechs agrées, les autres ayant un statut d’intermédiaire ou de PSAN (bientôt remplacé par l’agrément CASP).
- L’écosystème directement ou indirectement impacté par une ou plusieurs réglementations est encore beaucoup plus vaste. Il peut s’agir par exemple de prestataires de services essentiels (PSEE) qui doivent de facto se conformer à certains aspects de la réglementation DORA, d’autres Regtechs comme celles permettant de lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, développent des aides aux contrôles ou encore des solutions basées sur l’IA.
Points saillants de l’année 2024
- Sur l’année 2024, 32 sociétés régulées ont levé des fonds (sur 92 au total) pour un montant total de 562 millions (1.3 milliards au total). La plus grosse levée de fonds est attribuable à Alan pour 173 M€. Ceci représente une hausse de 34% par rapport à l’année dernière.
- Parmi les principaux agréments octroyés en 2024, on relève les établissements de paiement Hero et Defacto, et le PSFP Miimosa. Cependant October a cessé ses activités. L’année 2025 sera marquée par l’obtention par les PSAN du nouvel agrément CASP.
- L’année a été très riche en actualités réglementaires impactant l’écosystème des fintechs. On note principalement :
o L’adoption de la version finale de la sixième directive anti-blanchiment, du premier règlement et de la création de l’AMLA
o L’entrée en vigueur du règlement DORA en janvier 2025 sur les risques IT et Cyber
o L’entrée en vigueur de l’IA act
o L’entrée en vigueur du règlement MICA sur les cryptos actifs
o La publication d’une nouvelle réglementation sur les paiements instantanés
o La refonte des textes AIFM et OPCVM qui va impacter les sociétés de gestion
Les moyens affectés à la conformité au sein des acteurs
- Les effectifs des départements conformité représentent en moyenne 10% des effectifs totaux des sociétés agrées avec néanmoins de grandes disparités puisque certaines fintechs dans les paiements dédient plus de 25% de ressources humaines aux tâches de conformité.
« L’immense majorité des fintechs est soumise de manière directe ou indirecte à une ou plusieurs réglementations. Il importe donc pour celui qui veut lancer sa start-up de bien connaître celles qui s’appliquent à son activité et de les intégrer dès le départ. Ces règles sont des contraintes, mettent des barrières à l’entrée mais sécurisent le marché et représentent un avantage compétitif pour celui qui sait en tirer parti. », indique François Faure, Secrétaire Général de l’Observatoire de la Fintech.
“Le secteur des paiements est caractérisé par des complexités réglementaires importantes et une variété de modèles que les plateformes doivent être capables de supporter. Le modèle d'agent de services de paiement représente souvent une étape clé pour les acteurs en croissance qui souhaitent se développer en Europe ou obtenir le statut d'établissement régulé. L'accompagnement de ces acteurs dans cette transition requiert une expertise et une technologie adaptées, comme nous le proposons chez Treezor.” précise Cédric Cassini, Chief Commercial Officer de Treezor.
“Face à un environnement réglementaire exigeant, l'évolution du secteur fintech a mis en évidence la nécessité de renforcer la fonction conformité. Cela implique un investissement massif dans cette fonction essentielle, notamment en ressources humaines. Pour Treezor, la conformité n'est pas seulement une obligation, mais un pilier fondamental de notre modèle BaaS. Elle est à la fois notre bouclier, le socle de la confiance de nos partenaires et clients, et un levier stratégique essentiel pour assurer notre pérennité et notre croissance.” ajoute Adin Buhks, Chief Risk & Compliance Officer de Treezor.
“Cette publication délimite un périmètre de 205 fintechs régulées en France ayant déjà procédé à une levée de fonds et toujours en activité, à comparer aux 508 acteurs qui opèrent dans la Fintech en France au sens plus large habituellement observé. Ils ont levé 586 millions d’euros en 2024, en progression annuelle de 34%, avec un total en cumul de 6 milliards de fonds levés. Ils emploient environ 20 000 salariés, en progression de 13%. 54 de ces fintechs ont obtenu un agrément : 2 établissements de crédit (EC), 23 établissements de paiement (EP) ou de monnaie électronique (EME) ou société de financement (SF), 4 prestataires de services d’information sur les comptes (PSIC), 3 sociétés de gestion de patrimoine (SGP) ou compagnies holdings d’investissement (CHI), 17 prestataires de services de financement participatif (PSFP) et 5 agréments d’assurance", indique Mikaël Ptachek, Président de l’Observatoire de la Fintech.

A propos de l’Observatoire de la Fintech
L'Observatoire de la Fintech est une Association loi 1901 qui a pour objectif de diffuser la connaissance du secteur de la Fintech en France, piloté par un bureau de 10 personnes, opérant dans la Fintech, dans la Banque, dans l'Assurance et dans le Conseil. L'activité de l'Observatoire consiste à fournir une veille stratégique à l'ensemble des acteurs de l'écosystème : fintech, fonds d'investissement, banques assurances, sociétés de gestion d'actif, incubateurs...) à travers la Publication "L'Année de la Fintech" et "Le Semestre de la Fintech" (2 éditions par an) qui servent de référence dans le secteur, ainsi que les publications thématiques, « les Cahiers de la Fintech ». La diffusion de la connaissance s'effectue également par le biais d’intervention de professionnels de l’Observatoire dans le cadre de formations en entreprise, de conférences publiques et dans l'enseignement, avec des interventions en Grandes Ecoles et Universités à HEC, l’Ecole Polytechnique et l'Université Paris-Dauphine, notamment.
A propos de Treezor
Fondée en 2016, Treezor est une Fintech régulée par l’ACPR et passportée dans 25 pays en tant qu’établissement de monnaie électronique. Treezor est également membre principal des réseaux internationaux de cartes, tel que Mastercard. Acquise en 2019 par le groupe Société Générale, Treezor est le leader européen du Banking as a Service (BaaS) avec plus de 107 Mds de flux processés et 6,5M de cartes émises, ainsi qu’une présence active en France, Allemagne, Benelux, Italie et dans la Péninsule Ibérique. Sa solution de finance embarquée (“Embedded Finance”) permet aux entreprises d'intégrer des services de paiement en marque blanche au sein de leur offre, via des API très intuitives (de l’acquisition jusqu’à l’émission). Treezor apporte également son expertise réglementaire (KYC, LCB-FT…) et sécurité à ses clients et se positionne comme un enabler pour tous types d’entreprises non régulées ou établissements avec licence. Treezor a hérité du surnom de “Unicorn farmer” ayant accompagné l’émergence de nombreuses licornes européennes du paiement.
Téléchargez la publication dans sa version intégrale :
L'Observatoire de la Fintech est une Association loi 1901 qui a pour objectif de diffuser la connaissance du secteur de la Fintech en France, piloté par un bureau de 10 personnes, opérant dans la Fintech, dans la Banque, dans l'Assurance et dans le Conseil. L'activité de l'Observatoire consiste à fournir une veille stratégique à l'ensemble des acteurs de l'écosystème : fintech, fonds d'investissement, banques assurances, sociétés de gestion d'actif, incubateurs...) à travers la Publication "L'Année de la Fintech" et "Le Semestre de la Fintech" (2 éditions par an) qui servent de référence dans le secteur, ainsi que les publications thématiques, « les Cahiers de la Fintech ». La diffusion de la connaissance s'effectue également par le biais d’intervention de professionnels de l’Observatoire dans le cadre de formations en entreprise, de conférences publiques et dans l'enseignement, avec des interventions en Grandes Ecoles et Universités à HEC, l’Ecole Polytechnique et l'Université Paris-Dauphine, notamment.
A propos de Treezor
Fondée en 2016, Treezor est une Fintech régulée par l’ACPR et passportée dans 25 pays en tant qu’établissement de monnaie électronique. Treezor est également membre principal des réseaux internationaux de cartes, tel que Mastercard. Acquise en 2019 par le groupe Société Générale, Treezor est le leader européen du Banking as a Service (BaaS) avec plus de 107 Mds de flux processés et 6,5M de cartes émises, ainsi qu’une présence active en France, Allemagne, Benelux, Italie et dans la Péninsule Ibérique. Sa solution de finance embarquée (“Embedded Finance”) permet aux entreprises d'intégrer des services de paiement en marque blanche au sein de leur offre, via des API très intuitives (de l’acquisition jusqu’à l’émission). Treezor apporte également son expertise réglementaire (KYC, LCB-FT…) et sécurité à ses clients et se positionne comme un enabler pour tous types d’entreprises non régulées ou établissements avec licence. Treezor a hérité du surnom de “Unicorn farmer” ayant accompagné l’émergence de nombreuses licornes européennes du paiement.
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