Déjà endettés avant même d’être majeurs ? Plus d’1 adolescent français sur 10 a déjà contracté une dette, le plus souvent auprès d’un parent ou d’un proche. Manque d’argent, tentations de consommation, inflation… Ces raisons expliquent en partie le phénomène, mais il cache aussi un rapport complexe à l’argent : à la fois rare et synonyme de plaisir immédiat, voire de réussite. Inédite, la nouvelle étude réalisée par le Teenage Lab de Pixpay, la carte de paiement des ados co-pilotée par les parents*, donne matière à réflexion.
Une chose est sûre : gérer son argent, ça s’apprend ! C’est la condition sine qua non pour prendre des décisions réfléchies, identifier des opportunités, jauger correctement les risques, et mener à l’avenir une vie libre et financièrement sereine. Est-ce un hasard si les jeunes des pays scandinaves, où l’éducation financière est une priorité, ont les taux d’endettement les plus bas ? Probablement pas !
12 % de jeunes endettés avant l’âge de 18 ans
La plupart l’ignorent, et pourtant. 12 % des adolescents français ont déjà contracté une dette auprès d’un parent ou d’un proche. D’autres, parfois les mêmes, cherchent la parade et quémandent un acompte sur argent de poche. 54 % des 10-18 ans demandent des avances sur leur petite allocation mensuelle, un chiffre qui atteint même 67 % chez les 17 ans. Dans un cas comme dans l’autre, la réalité est la même : les petits Français dépensent plus d’argent qu’ils ne peuvent se le permettre.
L’argent des ados : une ressource précieuse, mais vite dépensée
L’argent est au cœur d’un paradoxe. Dépendants d’une petite rente plus ou moins régulière, les adolescents expérimentent au quotidien l’argent comme une ressource rare, ayant une grande valeur.
Mais, dans le même temps, parce qu’ils perçoivent l’achat de produits et de marques comme un moyen d’expression, de participation sociale, nombreux sont ceux qui font primer leurs envies sur le budget. Le plaisir immédiat l’emporte sur les investissements, sources des profits de demain, et l’épargne est le plus souvent une consommation différée dans le temps.
Ainsi, seuls 12,5 % des adolescents ont une méthode d’épargne activée sur leur application Pixpay, et à peine 115 € en moyenne sont mis de côté dans les précieux « coffres-forts », une fonctionnalité qui permet pourtant de générer des intérêts**…
L’éducation financière doit devenir un jeu d’enfant
La situation interpelle les parents, qui se montrent inquiets. 57 % se disent aujourd’hui préoccupés par l’avenir financier de leurs enfants. Mieux, 95 % estiment désormais essentiel que leur enfant bénéficie d’une éducation financière et presqu’autant, 94 %, jugent qu’ils sont les mieux placés pour la lui apporter.
Il n’en reste pas moins que l’argent n’est pas un sujet facile à aborder en famille. De la volonté à la pratique, il y a un pas que beaucoup hésitent à franchir : 62 % des parents reconnaissent n’avoir jamais évoqué la question de l’endettement avec leurs enfants. En outre, l’éducation financière se réalise autant par l’exemple que par les mots. Un enfant observe la manière dont ses parents gèrent l’argent, et en tire des enseignements.
Rien d’étonnant dès lors que les enfants issus d’une famille CSP+, donc d’un environnement généralement doté d’un bon niveau de culture financière, soient moins concernés par l’endettement que les enfants évoluant dans un milieu CSP- (11 % contre 16 %).
Ce différentiel s’explique toutefois aussi par le montant de l’argent de poche, naturellement plus élevé dans les familles plus aisées. On constate d’ailleurs que les régions les plus généreuses en argent de poche sont aussi celles où les enfants demandent le moins d’acomptes ou rallonges : mieux lotis, « seuls » 33 % des jeunes Corses réclament des avances sur leur argent de poche, contre 64 % chez les franciliens, ou encore 80 % chez les jeunes du Centre-Val de Loire, souvent bien moins gâtés.
« Il est essentiel de parler d’argent à nos enfants ! En leur parlant des risques de l’endettement, de l’importance de l’épargne, ou encore des possibilités créées par l'investissement, on leur donne les clés pour être à l’aise avec leurs finances plus tard. Mais au-delà des grands principes, rien ne vaut la pratique, en leur confiant de l’argent à gérer. L’objectif n’est pas seulement de leur donner une indépendance financière, mais aussi de leur permettre de développer une vraie sérénité face à l’argent. Et c’est encore plus crucial pour les enfants issus de milieux modestes, qui doivent souvent être autonomes plus tôt. Parents et écoles ont un rôle à jouer ! », explique Caroline Ménager, cofondatrice de Pixpay.
* Etude Bilendi pour Pixpay menée sur 500 parents d'adolescents en janvier 2025.
** Le « coffre-fort rémunéré » est une des fonctionnalités proposées par Pixpay. Grâce à cette fonctionnalité, l’épargne des enfants est encouragée par un taux d’intérêt fixé par les parents.
A propos de Pixpay :
Pixpay, start-up fondée par Benoit Grassin, Nicolas Klein et Caroline Ménager en janvier 2019, est la première marque à proposer enfin une alternative aux banques pour les ados dès 10 ans. Son ambition : révolutionner les solutions de paiement des adolescents en leur donnant les ressources pour bien grandir. Pixpay propose ainsi aux jeunes une carte de paiement MasterCard et une app mobile leur permettant de payer, d’être payés, d’épargner ou encore de bénéficier de remises sur leurs marques préférées. C’est aussi une application mobile pour les parents, leur offrant une solution sécurisante, pédagogique et pratique pour suivre et accompagner leurs enfants au quotidien. En juin 2022, Pixpay et GoHenry se rapprochent pour construire le leader mondial de l’éducation financière, réunissant ainsi plus de 2 millions d’utilisateurs à travers l’Europe et les Etats-Unis.
Une chose est sûre : gérer son argent, ça s’apprend ! C’est la condition sine qua non pour prendre des décisions réfléchies, identifier des opportunités, jauger correctement les risques, et mener à l’avenir une vie libre et financièrement sereine. Est-ce un hasard si les jeunes des pays scandinaves, où l’éducation financière est une priorité, ont les taux d’endettement les plus bas ? Probablement pas !
12 % de jeunes endettés avant l’âge de 18 ans
La plupart l’ignorent, et pourtant. 12 % des adolescents français ont déjà contracté une dette auprès d’un parent ou d’un proche. D’autres, parfois les mêmes, cherchent la parade et quémandent un acompte sur argent de poche. 54 % des 10-18 ans demandent des avances sur leur petite allocation mensuelle, un chiffre qui atteint même 67 % chez les 17 ans. Dans un cas comme dans l’autre, la réalité est la même : les petits Français dépensent plus d’argent qu’ils ne peuvent se le permettre.
L’argent des ados : une ressource précieuse, mais vite dépensée
L’argent est au cœur d’un paradoxe. Dépendants d’une petite rente plus ou moins régulière, les adolescents expérimentent au quotidien l’argent comme une ressource rare, ayant une grande valeur.
Mais, dans le même temps, parce qu’ils perçoivent l’achat de produits et de marques comme un moyen d’expression, de participation sociale, nombreux sont ceux qui font primer leurs envies sur le budget. Le plaisir immédiat l’emporte sur les investissements, sources des profits de demain, et l’épargne est le plus souvent une consommation différée dans le temps.
Ainsi, seuls 12,5 % des adolescents ont une méthode d’épargne activée sur leur application Pixpay, et à peine 115 € en moyenne sont mis de côté dans les précieux « coffres-forts », une fonctionnalité qui permet pourtant de générer des intérêts**…
L’éducation financière doit devenir un jeu d’enfant
La situation interpelle les parents, qui se montrent inquiets. 57 % se disent aujourd’hui préoccupés par l’avenir financier de leurs enfants. Mieux, 95 % estiment désormais essentiel que leur enfant bénéficie d’une éducation financière et presqu’autant, 94 %, jugent qu’ils sont les mieux placés pour la lui apporter.
Il n’en reste pas moins que l’argent n’est pas un sujet facile à aborder en famille. De la volonté à la pratique, il y a un pas que beaucoup hésitent à franchir : 62 % des parents reconnaissent n’avoir jamais évoqué la question de l’endettement avec leurs enfants. En outre, l’éducation financière se réalise autant par l’exemple que par les mots. Un enfant observe la manière dont ses parents gèrent l’argent, et en tire des enseignements.
Rien d’étonnant dès lors que les enfants issus d’une famille CSP+, donc d’un environnement généralement doté d’un bon niveau de culture financière, soient moins concernés par l’endettement que les enfants évoluant dans un milieu CSP- (11 % contre 16 %).
Ce différentiel s’explique toutefois aussi par le montant de l’argent de poche, naturellement plus élevé dans les familles plus aisées. On constate d’ailleurs que les régions les plus généreuses en argent de poche sont aussi celles où les enfants demandent le moins d’acomptes ou rallonges : mieux lotis, « seuls » 33 % des jeunes Corses réclament des avances sur leur argent de poche, contre 64 % chez les franciliens, ou encore 80 % chez les jeunes du Centre-Val de Loire, souvent bien moins gâtés.
« Il est essentiel de parler d’argent à nos enfants ! En leur parlant des risques de l’endettement, de l’importance de l’épargne, ou encore des possibilités créées par l'investissement, on leur donne les clés pour être à l’aise avec leurs finances plus tard. Mais au-delà des grands principes, rien ne vaut la pratique, en leur confiant de l’argent à gérer. L’objectif n’est pas seulement de leur donner une indépendance financière, mais aussi de leur permettre de développer une vraie sérénité face à l’argent. Et c’est encore plus crucial pour les enfants issus de milieux modestes, qui doivent souvent être autonomes plus tôt. Parents et écoles ont un rôle à jouer ! », explique Caroline Ménager, cofondatrice de Pixpay.
* Etude Bilendi pour Pixpay menée sur 500 parents d'adolescents en janvier 2025.
** Le « coffre-fort rémunéré » est une des fonctionnalités proposées par Pixpay. Grâce à cette fonctionnalité, l’épargne des enfants est encouragée par un taux d’intérêt fixé par les parents.
A propos de Pixpay :
Pixpay, start-up fondée par Benoit Grassin, Nicolas Klein et Caroline Ménager en janvier 2019, est la première marque à proposer enfin une alternative aux banques pour les ados dès 10 ans. Son ambition : révolutionner les solutions de paiement des adolescents en leur donnant les ressources pour bien grandir. Pixpay propose ainsi aux jeunes une carte de paiement MasterCard et une app mobile leur permettant de payer, d’être payés, d’épargner ou encore de bénéficier de remises sur leurs marques préférées. C’est aussi une application mobile pour les parents, leur offrant une solution sécurisante, pédagogique et pratique pour suivre et accompagner leurs enfants au quotidien. En juin 2022, Pixpay et GoHenry se rapprochent pour construire le leader mondial de l’éducation financière, réunissant ainsi plus de 2 millions d’utilisateurs à travers l’Europe et les Etats-Unis.