Les «FinTechs», d’ores et déjà dans le quotidien des Français
Cette étude met en avant des enseignements qui ne rassureront pas les banques traditionnelles. Au cours des cinq ans à venir, près de la moitié de la population pourrait opter pour des services bancaires en ligne ne s’appuyant pas sur un établissement physique. Ils sont à l’heure actuelle 12 % à l’avoir déjà fait.
Autre tendance : les Français sont également 43 % à être séduits par le « crowdfunding », financement participatif via des particuliers : 7 % d’entre eux ont déjà participé à une campagne et 36 % pourraient le faire dans les prochaines années.
Enfin, si 33 % des Français se déclarent prêts à faire usage de leur mobile pour effectuer des transactions dans les cinq ans, ils restent encore majoritairement réticents (63 %) à recourir à cette option.
La simplification administrative et la rapidité : les principaux atouts
Présentes dans le quotidien des Français, les « FinTechs » représentent pour eux des avantages non négligeables, à commencer par la fin de la « paperasse » ! L’idée de pouvoir disposer de ses factures ou encore de ses tickets de carte bleue dans une seule et même application séduit en effet 49 % des Français.
Dans cette lignée, ils sont 40 % à y voir un gain de temps considérable grâce à une actualisation en temps réel de leurs données.
A la liste des avantages perçus s’ajoutent également le prix en baisse grâce à la numérisation des contacts (pour 36 % des personnes interrogées), la simplicité d’utilisation (30 %) et enfin le fait que ses services soient plus adaptés aux besoins de chacun (9 %), dans la mesure où les données sont analysées instantanément.
Des craintes liées à la sécurité des données et la disparition du contact humain
Bien que les Français se projettent dans les « FinTechs » et y voient de belles opportunités, ils sont encore 58 % à devoir être rassurés sur les capacités de ce type de technologies à garantir une sécurité et une confidentialité des données.
On retrouve quasiment au même niveau la crainte de voir disparaitre le contact humain (57 %). Attachés à leur guichet et la possibilité de rencontrer leur banquier, ils craignent des réponses automatisées des banques en ligne et donc une approche moins personnalisée.
Enfin, 39 % appréhendent de s’en remettre à une petite structure qui pourrait disparaitre sur le long terme et 16 % estiment que le financement par les particuliers (crowdfunding) est moins fiable qu’un investissement mesuré par les banques.
« Banque, assurance, investissement, gestion d’actifs, paiement, conseil… L’ensemble des services financiers sont désormais couverts par des startups utilisant des modèles opérationnels, technologiques ou économiques innovants, qu’elles ciblent des particuliers ou des entreprises. En France, le foisonnement de ces entreprises de la « FinTech » est tel que 36 d’entre elles se sont récemment regroupées en une association - « France FinTech » - visant à assurer leur promotion auprès des pouvoirs publics, des médias, des investisseurs et des acteurs historiques du secteur. La démarche est bienvenue à plusieurs titres. D’abord parce qu’elle permettra aux grands réseaux bancaires de mieux identifier les germes de la profonde transformation numérique qui s’opère dans leur secteur, avec l’aide des entreprises du numérique. Ensuite, parce qu’elle facilitera le dialogue avec le législateur et le régulateur, ainsi que la pédagogie auprès des médias et de nos concitoyens, encore méfiants vis-à-vis de ces innovations » commente Muriel Barnéoud, Présidente du Collège éditeurs de Syntec Numérique.
Téléchargez les documents suivants:
Cette étude met en avant des enseignements qui ne rassureront pas les banques traditionnelles. Au cours des cinq ans à venir, près de la moitié de la population pourrait opter pour des services bancaires en ligne ne s’appuyant pas sur un établissement physique. Ils sont à l’heure actuelle 12 % à l’avoir déjà fait.
Autre tendance : les Français sont également 43 % à être séduits par le « crowdfunding », financement participatif via des particuliers : 7 % d’entre eux ont déjà participé à une campagne et 36 % pourraient le faire dans les prochaines années.
Enfin, si 33 % des Français se déclarent prêts à faire usage de leur mobile pour effectuer des transactions dans les cinq ans, ils restent encore majoritairement réticents (63 %) à recourir à cette option.
La simplification administrative et la rapidité : les principaux atouts
Présentes dans le quotidien des Français, les « FinTechs » représentent pour eux des avantages non négligeables, à commencer par la fin de la « paperasse » ! L’idée de pouvoir disposer de ses factures ou encore de ses tickets de carte bleue dans une seule et même application séduit en effet 49 % des Français.
Dans cette lignée, ils sont 40 % à y voir un gain de temps considérable grâce à une actualisation en temps réel de leurs données.
A la liste des avantages perçus s’ajoutent également le prix en baisse grâce à la numérisation des contacts (pour 36 % des personnes interrogées), la simplicité d’utilisation (30 %) et enfin le fait que ses services soient plus adaptés aux besoins de chacun (9 %), dans la mesure où les données sont analysées instantanément.
Des craintes liées à la sécurité des données et la disparition du contact humain
Bien que les Français se projettent dans les « FinTechs » et y voient de belles opportunités, ils sont encore 58 % à devoir être rassurés sur les capacités de ce type de technologies à garantir une sécurité et une confidentialité des données.
On retrouve quasiment au même niveau la crainte de voir disparaitre le contact humain (57 %). Attachés à leur guichet et la possibilité de rencontrer leur banquier, ils craignent des réponses automatisées des banques en ligne et donc une approche moins personnalisée.
Enfin, 39 % appréhendent de s’en remettre à une petite structure qui pourrait disparaitre sur le long terme et 16 % estiment que le financement par les particuliers (crowdfunding) est moins fiable qu’un investissement mesuré par les banques.
« Banque, assurance, investissement, gestion d’actifs, paiement, conseil… L’ensemble des services financiers sont désormais couverts par des startups utilisant des modèles opérationnels, technologiques ou économiques innovants, qu’elles ciblent des particuliers ou des entreprises. En France, le foisonnement de ces entreprises de la « FinTech » est tel que 36 d’entre elles se sont récemment regroupées en une association - « France FinTech » - visant à assurer leur promotion auprès des pouvoirs publics, des médias, des investisseurs et des acteurs historiques du secteur. La démarche est bienvenue à plusieurs titres. D’abord parce qu’elle permettra aux grands réseaux bancaires de mieux identifier les germes de la profonde transformation numérique qui s’opère dans leur secteur, avec l’aide des entreprises du numérique. Ensuite, parce qu’elle facilitera le dialogue avec le législateur et le régulateur, ainsi que la pédagogie auprès des médias et de nos concitoyens, encore méfiants vis-à-vis de ces innovations » commente Muriel Barnéoud, Présidente du Collège éditeurs de Syntec Numérique.
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