
EY publie les résultats de son analyse dédiée au capital risque en France pour le 1er trimestre 2025. L’étude recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 31 mars 2025.
Ce qu’il faut retenir du 1er trimestre 2025 :
"Alors que les États-Unis ont vu leurs investissements exploser avec une croissance de 154 % grâce aux entreprises leaders en IA, l’Europe de son côté progresse d’un peu plus de 10 %, portée par le Royaume-Uni. Dans ce contexte très changeant, il est essentiel de revenir à quelques fondamentaux. Les startups doivent prioriser la gestion de leur trésorerie pour naviguer dans cet environnement incertain. La profitabilité ne doit pas être un concept mais une réalité : les entreprises doivent se concentrer sur des modèles économiques viables et rentables pour assurer leur pérennité", explique Franck Sebag, Office Managing Partner Paris, Assurance Private Paris.
Méthodologie :
Le Baromètre EY du capital risque en France recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 31 mars 2025 et publiées avant le 31 mars 2025.Ces entreprises françaises ont levé des fonds auprès de VCs français et/ou étrangers. Les données françaises présentées dans ce baromètre sont basées sur les données CF News, Dealroom.co, eCap, Maddyness.Les données pour l'Allemagne et le Royaume-Uni sont basées sur Dealroom.co. Le traitement de ces données et leur analyse sont issus de la méthodologie EY et réalisés par EY & Associés. Le Venture Capital recense toutes les opérations supérieures à 100 M€ ont été retraitées en Growth Equity. Nous prenons en compte dans cette étude uniquement les opérations dont le montant est communiqué publiquement. Le secteur des services Internet regroupe des activités telles que l’e-commerce, le marketing à la performance (lead, référencement), le géomarketing ou les applications mobiles. Le secteur des Life Sciences regroupe les secteurs biotech, medtech et e-santé. Le secteur des Fintech regroupe les start-up qui utilisent la technologie pour repenser les services financiers et bancaires, la banque en ligne, le crowdfunding, les nouveaux moyens de paiement, la blockchain, les crypto-actifs et l'assurtech. Le secteur Logiciels et services informatiques regroupe l'édition de logiciels, de SAAS, d'applications et d'intelligence artificielle.
Lire aussi : Baromètre EY du capital-risque 2024 : la french tech face au défi mondial de l'IA
Ce qu’il faut retenir du 1er trimestre 2025 :
- Depuis le début d’année, les entreprises innovantes françaises ont réalisé 148 opérations et levé 1,4 milliard € soit une baisse en valeur de 19 % et 14 % en volume.
- Le marché a été porté par 5 opérations majeures avec Loft Orbital (170 M€), Alice&Bob (100 M€) Gravithy (60 M€), 73Strings (53 M€), et enfin Netforce (45 M€).
- Sur le plan sectoriel, celui des technologies (Deeptech) arrive en tête pour la première fois avec des montants levés de 375 M€, en très forte hausse (+2403 %) par rapport au premier trimestre 2024 et en nombre d’opérations (+63 %). Le secteur des Greentech se maintient avec 273 M€ malgré une baisse de 60 % en valeur et une hausse de 21% en volume, enfin le secteur des logiciels complète le podium avec 268 M€ avec une hausse en volume de 33 % et une baisse en valeur de 13 %.
- L’Ile-de-France consolide à nouveau sa place de région leader de cet écosystème avec 58 % des montants levés. La région Occitanie se hisse à la seconde place avec 18 % des investissements, suivie par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui comptabilise 6 % des levées.
- Au niveau de l’union Européenne, la France perd sa première place au profit de l’Allemagne, son principal prétendant qui comptabilise 1,65 Md€ avec néanmoins des baisses en valeur de 20 % et en volume de 14 %.
- Le Royaume-Uni reste dynamique et sur le toit de l’Europe avec une hausse des montants levés sur le trimestre (+20 % en valeur et -32 % en volume) qui s’établissent à plus de 4,2 Md€.
"Alors que les États-Unis ont vu leurs investissements exploser avec une croissance de 154 % grâce aux entreprises leaders en IA, l’Europe de son côté progresse d’un peu plus de 10 %, portée par le Royaume-Uni. Dans ce contexte très changeant, il est essentiel de revenir à quelques fondamentaux. Les startups doivent prioriser la gestion de leur trésorerie pour naviguer dans cet environnement incertain. La profitabilité ne doit pas être un concept mais une réalité : les entreprises doivent se concentrer sur des modèles économiques viables et rentables pour assurer leur pérennité", explique Franck Sebag, Office Managing Partner Paris, Assurance Private Paris.
Méthodologie :
Le Baromètre EY du capital risque en France recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 31 mars 2025 et publiées avant le 31 mars 2025.Ces entreprises françaises ont levé des fonds auprès de VCs français et/ou étrangers. Les données françaises présentées dans ce baromètre sont basées sur les données CF News, Dealroom.co, eCap, Maddyness.Les données pour l'Allemagne et le Royaume-Uni sont basées sur Dealroom.co. Le traitement de ces données et leur analyse sont issus de la méthodologie EY et réalisés par EY & Associés. Le Venture Capital recense toutes les opérations supérieures à 100 M€ ont été retraitées en Growth Equity. Nous prenons en compte dans cette étude uniquement les opérations dont le montant est communiqué publiquement. Le secteur des services Internet regroupe des activités telles que l’e-commerce, le marketing à la performance (lead, référencement), le géomarketing ou les applications mobiles. Le secteur des Life Sciences regroupe les secteurs biotech, medtech et e-santé. Le secteur des Fintech regroupe les start-up qui utilisent la technologie pour repenser les services financiers et bancaires, la banque en ligne, le crowdfunding, les nouveaux moyens de paiement, la blockchain, les crypto-actifs et l'assurtech. Le secteur Logiciels et services informatiques regroupe l'édition de logiciels, de SAAS, d'applications et d'intelligence artificielle.
Lire aussi : Baromètre EY du capital-risque 2024 : la french tech face au défi mondial de l'IA