EY publie les résultats d’une étude dédiée aux single family offices (SFO). Menée au printemps dernier dans 12 pays auprès de plus de 250 décideurs internationaux au sein de SFO, l’enquête a été réalisée via un questionnaire en ligne et des entretiens approfondis. L’objectif est d’identifier la perception du marché des SFO, leurs moyens d’actions, les opportunités de croissance et les perspectives.
Si les family offices naviguent au rythme des changements en matière de réglementation, de technologie, de risque et de gouvernance, ils doivent faire preuve d'agilité pour trouver le juste équilibre entre leurs obligations et la nécessité de maintenir l'orientation stratégique en faveur des intérêts des familles pour lesquelles ils interviennent.
4 thématiques émergent parmi les grands enseignements de l’étude :
Entre les demandes croissantes de transparence et les diverses obligations déclaratives imposées par les autorités, on observe une volonté de préserver la confidentialité des données personnelles et familiales. Ainsi, plus des deux tiers (67 %) des répondants sont préoccupés par trois questions réglementaires ou plus. En outre, 64 % ne sont pas convaincus que leurs opérations fiscales soient très performantes, ce qui indique qu’il y a encore à faire en matière de conformité fiscale et financière.
Les dirigeants des family offices et des entreprises familiales sont amenés à voyager régulièrement. Avec le recours croissant au travail à distance, près des trois quarts (72 %) des répondants indiquent que les conséquences fiscales du travail à distance est un sujet préoccupant.
81 % des personnes interrogées indiquent avoir l'intention d'investir de manière significative dans au moins trois technologies et outils numériques au cours des deux prochaines années.
74 % des dirigeants indiquent avoir été exposés à un risque de cybersécurité ou à une violation de données. Les family offices sont préoccupés par un large spectre de risques, notamment le vol, l’usurpation d’identité, l’atteinte à la vie privée, les risques de réputation et, dans certains cas, même les risques physiques liés à la sécurité de la famille.
Néanmoins, 72% des family offices n'ont pas de plan pour parer aux incidents de cybersécurité et moins d'un tiers d'entre eux ont mis en place une formation dédiée à ces sujets pour les salariés ou les membres de leur famille.
Selon l'enquête, 44 % des répondants prévoient d'exclure les investissements qui ne correspondent pas à l'éthique, aux principes de RSE ou aux valeurs de la famille.
Alors que 83 % des family offices indiquent qu'il est important de mesurer et d'optimiser la performance non financière, seuls 30 % le font actuellement de manière significative. Lorsqu'il s'agit de mesurer les performances, dans toutes les régions du monde, le coût plutôt que la valeur créée reste l'indicateur le plus largement utilisé.
58 % des family offices qui ont inclus des mesures non financières ont des performances significatives qui dépassent les attentes.
Alors que de nombreux family offices considèrent la gestion des risques comme une fonction clé, certains d’entre eux estiment que leur cadre de gestion des risques pourrait être plus solide : moins de la moitié (49 %) des family offices sont convaincus d'avoir mis en place un processus structuré d'identification des risques. 31 % estiment que les décisions concernant la gestion des risques ne sont pas prises au plus haut niveau de l'organisation.
A noter que 90 % des family offices externalisent ou envisagent d’externaliser des fonctions liées à la gestion des risques.
Si les family offices naviguent au rythme des changements en matière de réglementation, de technologie, de risque et de gouvernance, ils doivent faire preuve d'agilité pour trouver le juste équilibre entre leurs obligations et la nécessité de maintenir l'orientation stratégique en faveur des intérêts des familles pour lesquelles ils interviennent.
4 thématiques émergent parmi les grands enseignements de l’étude :
Patrimoine et réglementation : des évolutions avec de nouvelles perspectives
Entre les demandes croissantes de transparence et les diverses obligations déclaratives imposées par les autorités, on observe une volonté de préserver la confidentialité des données personnelles et familiales. Ainsi, plus des deux tiers (67 %) des répondants sont préoccupés par trois questions réglementaires ou plus. En outre, 64 % ne sont pas convaincus que leurs opérations fiscales soient très performantes, ce qui indique qu’il y a encore à faire en matière de conformité fiscale et financière.
Les dirigeants des family offices et des entreprises familiales sont amenés à voyager régulièrement. Avec le recours croissant au travail à distance, près des trois quarts (72 %) des répondants indiquent que les conséquences fiscales du travail à distance est un sujet préoccupant.
Transformation digitale des entreprises : un sentiment croissant d'urgence, y compris pour gérer les enjeux de cybersécurité
81 % des personnes interrogées indiquent avoir l'intention d'investir de manière significative dans au moins trois technologies et outils numériques au cours des deux prochaines années.
74 % des dirigeants indiquent avoir été exposés à un risque de cybersécurité ou à une violation de données. Les family offices sont préoccupés par un large spectre de risques, notamment le vol, l’usurpation d’identité, l’atteinte à la vie privée, les risques de réputation et, dans certains cas, même les risques physiques liés à la sécurité de la famille.
Néanmoins, 72% des family offices n'ont pas de plan pour parer aux incidents de cybersécurité et moins d'un tiers d'entre eux ont mis en place une formation dédiée à ces sujets pour les salariés ou les membres de leur famille.
Stratégie et gouvernance : une vision élargie de la valeur à long terme
Selon l'enquête, 44 % des répondants prévoient d'exclure les investissements qui ne correspondent pas à l'éthique, aux principes de RSE ou aux valeurs de la famille.
Alors que 83 % des family offices indiquent qu'il est important de mesurer et d'optimiser la performance non financière, seuls 30 % le font actuellement de manière significative. Lorsqu'il s'agit de mesurer les performances, dans toutes les régions du monde, le coût plutôt que la valeur créée reste l'indicateur le plus largement utilisé.
58 % des family offices qui ont inclus des mesures non financières ont des performances significatives qui dépassent les attentes.
Risques et réputation : l'évolution des structures et des modèles
Alors que de nombreux family offices considèrent la gestion des risques comme une fonction clé, certains d’entre eux estiment que leur cadre de gestion des risques pourrait être plus solide : moins de la moitié (49 %) des family offices sont convaincus d'avoir mis en place un processus structuré d'identification des risques. 31 % estiment que les décisions concernant la gestion des risques ne sont pas prises au plus haut niveau de l'organisation.
A noter que 90 % des family offices externalisent ou envisagent d’externaliser des fonctions liées à la gestion des risques.